Travaux
Le CASVP envisage la
construction d’un nouvel EHPAD à l’emplacement des logements de fonction. Une
fois l’ouvrage achevé, l’étape suivante consistera à la démolition de l’EHPAD
actuel. Le tout nouvel EHPAD ouvrira ses portes dans une perspective de 6 à 7
ans.
Le prochain EHPAD pourrait être
constitué de 227 lits au lieu des 298 actuels. Ainsi, l’effectif passerait de
250 agents à 189. Cela ne reste qu’une perspective car l’autorisation pourrait
être accordée uniquement pour un EHPAD de 100 lits. De fait, l’effectif
pourrait être une nouvelle fois revue à la baisse.
Dans l’immédiat, le CASVP
effectuera différents travaux
(ventilation et climatisation pour la morgue et salle de spectacle),
désamiantage d’une partie d’un bâtiment afin de transférer une partie des
résidents. En somme, le CASVP doit effectuer des travaux sur l’existant pour
ensuite le démolir.
Pour financer le coût de
construction de ce nouvel établissement, le CASVP cèdera à la commune de Cachan
une partie du parc pour un montant évalué à 13,4 millions d’euros.
COMMENTAIRE
FO.
Pour FO, le CASVP n’investit
pas suffisamment pour entretenir son patrimoine mobilier, ce qui conduit à la
fermeture de plusieurs de nos établissements (EHPAD « Le cèdre
bleu », EHPAD « Jardin des plantes », EHPAD « Cousin de
Méricourt », résidence « Les Baudemons », disparition de la
crèche de « Pauline Roland »). La direction générale fait le choix de
vendre une partie de son patrimoine pour de grandes économies.
Le CASVP invoque toujours la même litanie, le taux d’occupation (nombre de résidents) est très bas
alors qu’aucune mesure ou disposition n’est prise en amont pour anticiper cette
baisse. En quelque sorte, on déplore les
effets dont on chérit les causes). En clair, on met en place un schéma
organisationnel s’inscrivant à terme vers une fermeture et ensuite on
s’offusque des dégâts occasionnés. Bien joué l’artiste, mais personne n’est
dupe.
Bien
évidemment, la solution idoine serait tout bonnement d’entretenir régulièrement
nos infrastructures afin d’éviter des situations qui conduisent à la fermeture totale
des établissements. Mais le CASVP peut-il vraiment se diriger vers cette voie ?
Des doutes subsistent tout de mêmes, les faits nous donnent d’une certaine
manière raison.
Pour FO, il est inacceptable
qu’un EHPAD qui ouvre en 1980 ferme 40 ans plus tard par manque d’entretien.
L’EHPAD de Sarcelles a connu les mêmes inconvénients et plus grave, les agents
en majorité domiciliés dans les banlieues proches ont dû exercer leur métier à
l’EHPAD « Alice Prin » sis dans le 14ème arrondissement
de la capitale. La décision de la fermeture de Sarcelles est imputable
uniquement sur décision de la maire de Paris le 1er avril 2015. Qui
parle de social et de souffrance au travail ? Manifestement, celles et
ceux qui sont nullement confrontés au métier des soignants et des trajets de
transports quotidiens et longs. En somme, pour ne point les nommer, nos
politiques qui raisonnent à des années-lumière de la dure réalité.
Diminution des effectifs
Au 1er janvier 2022,
l’effectif passera de 250 à 189 agents soit une diminution de 61 postes (50 ETP).
Cette échéance n’est pas fermement déterminée et les départs s’étaleront
au-delà de cette date. La direction n’envisage pas de départs forcés même si
elle devra imposer sans aucun doute certaines mobilités dans la mesure où le
départ de 20 agents ne se fait pas de manière « naturelle ». Concrètement,
si les obstacles s’accumulent, si les agents refusent toutes les propositions
du CASVP, le choix devient unique, en clair, l’agent doit accepter en dernier
ressort in fine le poste dans un
autre établissement.
À ce jour sur la suppression de
61 postes
-
14
départs en retraite,
-
7
agents souhaitent une mobilité,
- 6
agents ont réussi un concours,
-
11
agents en CDD se verront réaffecter sur d’autres établissements,
-
3
postes étaient déjà gelés et seront donc supprimés,
- Reste 20 agents à déplacer.
Enfin, est prévue une mobilité
forcée pour 12 ASO, 5 AS, 1 IDE, 1 agent de maitrise ou agent supérieur
d’exploitation, 1 secrétaire administratif.
Pour FO, les agents n’ont pas à
subir une énième fermeture sans que l’on
puisse leur proposer un poste approprié à leur cycle de travail et en
tenant compte de leur temps de trajet domicile-travail.
Les 11 janvier et 7 mars 2022,
deux nouvelles réunions avec les syndicats. FO COMME À SON HABITUDE FERA
ENTENDRE SA VOIX ET SES REVENDICATIONS.