: FO CASVP: EHPAD COUSIN DE MÉRICOURT POINT D’ÉTAPE SUR LES TRAVAUX & LA MOBILITÉ DES AGENTS

vendredi 19 novembre 2021

EHPAD COUSIN DE MÉRICOURT POINT D’ÉTAPE SUR LES TRAVAUX & LA MOBILITÉ DES AGENTS

 


Travaux

Le CASVP envisage la construction d’un nouvel EHPAD à l’emplacement des logements de fonction. Une fois l’ouvrage achevé, l’étape suivante consistera à la démolition de l’EHPAD actuel. Le tout nouvel EHPAD ouvrira ses portes dans une perspective de 6 à 7 ans.

Le prochain EHPAD pourrait être constitué de 227 lits au lieu des 298 actuels. Ainsi, l’effectif passerait de 250 agents à 189. Cela ne reste qu’une perspective car l’autorisation pourrait être accordée uniquement pour un EHPAD de 100 lits. De fait, l’effectif pourrait être une nouvelle fois revue à la baisse.

Dans l’immédiat, le CASVP effectuera différents travaux  (ventilation et climatisation pour la morgue et salle de spectacle), désamiantage d’une partie d’un bâtiment afin de transférer une partie des résidents. En somme, le CASVP doit effectuer des travaux sur l’existant pour ensuite le démolir.

Pour financer le coût de construction de ce nouvel établissement, le CASVP cèdera à la commune de Cachan une partie du parc pour un montant évalué à 13,4 millions d’euros.

 COMMENTAIRE FO.

Pour FO, le CASVP n’investit pas suffisamment pour entretenir son patrimoine mobilier, ce qui conduit à la fermeture de plusieurs de nos établissements (EHPAD « Le cèdre bleu », EHPAD « Jardin des plantes », EHPAD « Cousin de Méricourt », résidence « Les Baudemons », disparition de la crèche de « Pauline Roland »). La direction générale fait le choix de vendre une partie de son patrimoine pour de grandes économies.

Le CASVP invoque toujours la même litanie, le taux d’occupation (nombre de résidents) est très bas alors qu’aucune mesure ou disposition n’est prise en amont pour anticiper cette baisse.  En quelque sorte, on déplore les effets dont on chérit les causes). En clair, on met en place un schéma organisationnel s’inscrivant à terme vers une fermeture et ensuite on s’offusque des dégâts occasionnés. Bien joué l’artiste, mais personne n’est dupe.

Bien évidemment, la solution idoine serait tout bonnement d’entretenir régulièrement nos infrastructures afin d’éviter des situations qui conduisent à la fermeture totale des établissements. Mais le CASVP peut-il vraiment se diriger vers cette voie ? Des doutes subsistent tout de mêmes, les faits nous donnent d’une certaine manière raison.

Pour FO, il est inacceptable qu’un EHPAD qui ouvre en 1980 ferme 40 ans plus tard par manque d’entretien. L’EHPAD de Sarcelles a connu les mêmes inconvénients et plus grave, les agents en majorité domiciliés dans les banlieues proches ont dû exercer leur métier à l’EHPAD «  Alice Prin » sis dans le 14ème arrondissement de la capitale. La décision de la fermeture de Sarcelles est imputable uniquement sur décision de la maire de Paris le 1er avril 2015. Qui parle de social et de souffrance au travail ? Manifestement, celles et ceux qui sont nullement confrontés au métier des soignants et des trajets de transports quotidiens et longs. En somme, pour ne point les nommer, nos politiques qui raisonnent à des années-lumière de la dure réalité.

Diminution des effectifs

Au 1er janvier 2022, l’effectif passera de 250 à 189 agents soit une diminution de 61 postes (50 ETP). Cette échéance n’est pas fermement déterminée et les départs s’étaleront au-delà de cette date. La direction n’envisage pas de départs forcés même si elle devra imposer sans aucun doute certaines mobilités dans la mesure où le départ de 20 agents ne se fait pas de manière « naturelle ». Concrètement, si les obstacles s’accumulent, si les agents refusent toutes les propositions du CASVP, le choix devient unique, en clair, l’agent doit accepter en dernier ressort in fine le poste dans un autre établissement.

À ce jour sur la suppression de 61 postes

  •   14 départs en retraite, 
  •   7 agents souhaitent une mobilité, 
  •  6 agents ont réussi un concours, 
  •   11 agents en CDD se verront réaffecter sur d’autres établissements, 
  •   3 postes étaient déjà gelés et seront donc supprimés,
  • Reste 20 agents à déplacer.

Enfin, est prévue une mobilité forcée pour 12 ASO, 5 AS, 1 IDE, 1 agent de maitrise ou agent supérieur d’exploitation, 1 secrétaire administratif.

Pour FO, les agents n’ont pas à subir une énième fermeture sans que l’on  puisse leur proposer un poste approprié à leur cycle de travail et en tenant compte de leur temps de trajet domicile-travail.

Les 11 janvier et 7 mars 2022, deux nouvelles réunions avec les syndicats. FO COMME À SON HABITUDE FERA ENTENDRE SA VOIX ET SES REVENDICATIONS.