Le mercredi 2 mars 2011, les organisations syndicales ont été conviées par la Direction Générale à une réunion relative à la transposition au CASVP des mesures salariales prises par la ville de Paris pour les agents ayant les plus basses rémunérations.
Comme nous vous l’avions avancé, les agents situés à un indice inférieur ou égal à l’indice 388 verront leur prime (IAT1) majoré de 200€ net par an.
Pour les agents situés entre l’indice brut 388 et l’indice brut 413, l’IAT1 sera majoré de 100€ net à l’année.
Cette revalorisation salariale s’appliquera une fois la délibération parue et transposée sur les fiches de paie du mois de juin 2011 avec effet rétroactif à compter du mois d’avril 2011.
Cette mesure impactera 2740 agents soit 1050 adjoints administratifs, 290 adjoints techniques, 1400 agents sociaux et quelques secrétaires administratifs en début de carrière.
LES ENGAGEMENTS PRIS PAR L’EXÉCUTIF PARISIEN DOIVENT ÊTRE APPLIQUÉS SANS AUCUNE DISCRIMINATION !
En ce qui concerne, les aides soignants et les agents des CHU et CHRS, la Direction générale nous a communiqué les informations suivantes.
Leur régime indemnitaire de ces agents (aide soignant et agents des CHRS et CHU) est calqué sur celui de la Fonction publique hospitalière et se décline comme suit :
- une indemnité de sujétion spéciale,
- une prime spéciale de sujétion,
- une prime forfaitaire mensuelle de sujétion
- une prime de service.
La revalorisation ainsi accordée à leurs collègues au titre de l’Indemnité d’administration et de technicité (IAT) ne peut pour l’instant leur être transposable du fait que l’IAT n’existe pas dans la fonction publique hospitalière à laquelle relève ces agents.
Enfin, la direction du CASVP nous a confirmé que toutes les pistes étaient dès maintenant à l’étude pour permettre cette transposition juste et légitime permettant ainsi à tous les agents sans exclusive relevant de ce bornage indiciaire de bénéficier de ces augmentations pécuniaires.
Par ailleurs, Le maire de Paris pris dans la tourmente médiatique du rapport de conclusion de la cour des comptes mettant en relief le versement de 40.000 € de prime communale à certains de ses collaborateurs a voulu effacer le plus rapidement ces sommes astronomiques en totale opposition avec le discours convenu prononcé à chaque audience intersyndicale ( concernant les ASE, les SMS, les administratifs…) sur les restrictions budgétaires. Restrictions budgétaires, la preuve que non, les sommes susvisées au titre de la prime communale en apportent la confirmation.
Enfin, afin de taire la polémique et d’excuser ces montants d’un autre temps, le maire de Paris a été dans l’obligation de revaloriser le régime indemnitaire des plus basses rémunérations des agents de la Ville du Département et du CASVP sans pour autant évaluer les difficultés liées à la transposition de cette mesure pour les aides soignants et les agents des CHRS et CHU.