Il n’est pas un jour sans que nous parvienne l’information d’une entreprise qui restructure ou qui ferme définitivement, ce qui se traduit par des centaines de milliers de chômeurs supplémentaires.
Pas un jour non plus sans qu’on nous informe de versements de bonus faramineux, de parachutes dorés ou autres stock-options à l’un de ces patrons de grandes entreprises qui en même temps licencient. Départs dorés pour les uns, licenciements pour les autres.
Depuis vingt ans, la répartition des richesses est allée plus au capital et aux actionnaires qu’aux salariés. C’est la raison principale à l’origine de la crise.
Légitimement, cette situation provoque un fort sentiment d’injustice sociale.
La réalité c’est aussi l’évolution de la fourchette des salaires, qui est passée de 1 à 40 à 1 à 400 en quelques années (du plus bas salaire au plus haut).
Dans le même temps, le gouvernement continue à appliquer une politique économique orientée essentiellement au profit des entreprises et des banques, refusant un soutien à la consommation pour doper l’activité économique et l’emploi et répondre aux besoins des travailleurs.
Mais, pour les salariés, les chômeurs et les retraités, toujours rien!
Malgré notre insistance à revendiquer une relance par la consommation, qui passe obligatoirement par une augmentation générale et significative des salaires, des retraites et des minima sociaux;
Malgré notre persistance à demander un moratoire des licenciements et l’arrêt des 30 000 suppressions de postes dans la fonction publique (RGPP);
Malgré les immenses mobilisations des 29 janvier et 19 mars…
Le gouvernement reste sourd à nos revendications!
Le 1er Mai, en France comme dans le monde, constitue pour l’ensemble des salariés une occasion de se mobiliser à nouveau massivement afin de se faire entendre auprès du gouvernement et du patronat.
Le 1er Mai 2009 doit être revendicatif et offensif
Pour Force Ouvrière, si le gouvernement ne bouge pas, c’est l’appel commun de toutes les confédérations à 24 heures de grève franche qui est nécessaire.
POUR FORCE OUVRIIÈRE, SI LE GOUVERNEMENT
NE BOUGE PAS, C’EST L’APPEL COMMUN
DE TOUTES LES CONFÉDÉRATIONS À
24 HEURES DE GRÈVE FRANCHE QUI EST NÉCESSAIIRE
TOUS ENSEMBLE
LE 1er Mai
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