CE QU’IL FAUT SAVOIR.
La direction générale du CASVP présentera au
prochain Comité Technique un « toilettage » du règlement du temps de
travail après avoir subi un incontestable camouflet du Tribunal Administratif suite à une
audience le 10 mars dernier où l’avocat de l’administration a « baissé
pavillon ».
La réduction du temps de travail a toujours
été pour Force-Ouvrière un marqueur capital du progrès social permettant un
meilleur équilibre entre la vie familiale, personnelle et la vie
professionnelle.
UN RAPPEL
HISTORIQUE
FO CASVP rappelle que la durée du temps de
travail a toujours été un enjeu essentiel des luttes sociales et syndicales à
partir de la révolution industrielle parallèlement à la question salariale.
Seule la pression constante des salariés qui
luttaient pour faire reculer les « barrières du temps » a pu aboutir
aux acquis sociaux que nous connaissons.
Dans la suite de
la loi Travail, la Ville de Paris et par ricochet le CASVP se sont saisis de la
Loi Dussopt d’août 2019 dite de « transformation de la Fonction
Publique » pour remettre en cause nos très chers acquis obtenus par
l’action syndicale.
Au-delà de la suppression de nos 8
jours que notre administration a baptisé comme « extra-légaux »,
force est de constater qu’il ne s’agit pas d’une simple mise en conformité avec
la Loi mais aussi et surtout d’une attaque sans précédent contre notre statut
et une de nos plus importantes avancées sociales.
UN RECUL NET ET
INCOMPRÉHENSIBLE DE LA VILLE DE PARIS
Le syndicat FO doit annoncer que la mairie de
Paris, tutelle du CASVP, s’est refusée à mettre en œuvre tous les moyens dont
elle dispose pour compenser l’augmentation du temps de travail prévue par la
loi à rebours de ses déclarations tonitruantes.
Nous constatons
que la Ville de Paris a refusé de faire appel de la décision du Tribunal
Administratif en date du 24 mars dernier et que notre administration a refusé de
prendre en compte de nouvelles sujétions notamment un amendement déposé par FO
concernant la pénibilité du travail sur écran.
SOUVENIR,
SOUVENIR… LE TEMPS DE LA RÉSILIENCE EST DÉFINITIVEMENT ENTERRÉE.
Les agents sont donc bien loin des vœux
envoyés pour la nouvelle année, par Madame Hidalgo, répétant sa détermination :
« Je souhaite me battre jusqu’au bout pour faire reconnaître les
spécificités du travail à Paris. Dans l’interprétation du juge et dans le même
esprit, je m’engage à ce que soient menées des négociations avec les syndicats
afin de prévoir d’autres modalités de mise en œuvre en cas d’annulation de
cette sujétion ». PAROLE ET
PAROLE !
LA
VILLE DE PARIS SAVAIT SCIEMMENT LE VERDICT NÉGATIF DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF ET
PAR VOIE DE CONSÉQUENCE ANTICIPAIT LEDIT VERDICT EN REFUSANT L’INSCRIPTION DES
3 JOURS VILLE /CAPITALE DANS LE NOUVEAU TEMPS DE TRAVAIL. BIEN JOUÉ L’ARTISTE !
MAIS FO, SEULE, N’ÉTAIT PAS DUPE ET, SEULE, A QUITTÉ LA SALLE DES NÉGOCIATIONS.
PIS ENCORE, N’EN JETEZ PLUS LA
CORBEILLE EST PLEINE.
FO rappelle que
le CASVP et la Ville de Paris ont même été à l’origine de régressions
supplémentaires tout en faisant de sa soi-disant opposition à la Loi de la
transformation de la Fonction Publique l’une des composantes de sa
communication.
Enfin, l’inertie
et le renoncement de la mairie de Paris face aux coups portés par le Tribunal
administratif peuvent être considérés comme une aubaine par notre
administration pour détruire un peu plus l’édifice de nos acquis sociaux en
supprimant presque totalement le temps de trajet pour se rendre au restaurant
administratif ou conventionné.
Pour FO, C’EST TOUJOURS PAS UNE MINUTE
DE PLUS !