Lors du comité technique du 7
octobre 2019 sous l’égide de Madame Léa FILOCHE, notre organisation syndicale a
dénoncé les demandes très atypiques du CASVP aux agents instructeurs des
sections.
Ainsi les agents instructeurs
des sections des 13ème et 14ème remplissent leurs fonctions pour les uns au
cours de la journée pour les autres en dehors de leur temps de travail en
qualité de militants politiques.
Explications.
Des
agents du CASVP du 14ème tiennent un stand sur le
marché boulevard brune et vantent ou font connaître les prestations versées par
le CASVP. Une forme de militantisme contre leur gré ou à leur insu en totale
contradiction avec les règles de neutralité inscrites précisément dans la loi
du 13 juillet 1983 portants droits et obligations des fonctionnaires.
Des
agents du 13ème sont sollicités en dehors de
leur service pour faire le pied de grue dans les halls d’immeubles pour exercer
la même profession celle de distribuer des prospectus du CASVP. Pourtant, les
consignes de la Ville de Paris sont claires s’agissant des démarches militantes
ou personnelles en période préélectorale (voir document en pièce jointe).
Face à ces deux situations
surréalistes, la Présidente du CT a été très surprise et déclarée que la maire
de Paris n’a jamais au grand jamais donné de telles consignes. En revanche, la directrice générale
adjointe, Madame Vanessa BENOIT, confirme ces situations mais déclare qu’elles
restent strictement locales.
Pour FO, les demandes faites
aux agents dans les 13ème et 14ème sections ne sont pas
le fruit du hasard ou d’une décision personnelle des directeurs locaux. De
telles demandes faites aux agents doivent obligatoirement bénéficier du sceau
conjoint de la direction générale et de la SDIS.
FO avait déjà dénoncé ces
agissements dans un tract intitulé : » les agents du CASVP sont-ils
des agents électoralistes » ?
FO a demandé que cesse sur le
champ ces deux initiatives scandaleuses. Si d’autres agents dans d’autres
sections sont sollicités pour ce travail illégal, refusez immédiatement. Aucune
sanction ne pourra être prise contre vous, vous êtes dans votre droit le plus
absolu.
Lettre adressée à la Maire de Paris
Pour information, les agents instructeurs exerçant au sein des
sections locales d’arrondissement sont sollicités pour distribuer des
prospectus ciblés sur les allocations facultatives ou légales versées par le
CASVP soit sur des marchés publics (14ème arrondissement, Bd brune)
soit dans des halls d’immeubles (13ème arrt) au cours de la journée
ou en dehors de leurs heures de travail.
Ces initiatives locales ont sans aucun doute reçu l’appréciation ou la
bénédiction tacite de la direction générale et plus particulièrement de la
sous-direction des interventions sociales en charge des sections.
Lors du Comité technique du 7 octobre 2019 sous
l’égide de Madame Léa FILOCHE, notre organisation syndicale a bien évidement
dénoncé cette situation toute particulière de travail en totale contradiction
avec la note de la ville de Paris parue en juillet 2019 et intitulée comme
suit : « La communication de la ville en période de réserve
préélectorale : son impact sur les activités de la DICOM ».
Les agents instructeurs du CASVP n’ont pas à être des militants
politiques. L’activité professionnelle qui leur incombe est bien évidemment
l’information et l’instruction des dossiers via le front office et le back
office.
Au-delà de leur temps de travail, les fonctionnaires du CASVP vaquent
à leurs propres préoccupations et n’ont certainement pas le droit et le devoir
en dehors de leur service d’être les auxiliaires d’une campagne municipale contre
leur gré ou à leur insu et dont les demandes de leurs supérieurs hiérarchiques,
vous en conviendrez, s’apparentent à un ordre manifestement illégal.
Pour toutes ces raisons, j’ai l’honneur de vous
demander de faire cesser immédiatement ces démarches ou pratiques à des fins préélectorales
pour lesquelles les personnels du CASVP doivent rester neutres conformément à
la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des
fonctionnaires.
En vous remerciant,
Je vous assure, Madame la Maire de Paris, de ma
parfaite considération.