Les
fortes chaleurs, les congés et les non-remplacements prévus par la loi
nécessitent pour les agents en charge du bien-être et du confort des résidents
un effort surhumain, un don d’ubiquité, bref, d’être partout présents en
plusieurs endroits à la fois.
FORCE OUVRIÈRE TIRE LA SONNETTE D’ALARME.
Au
sein des EHPAD du CASVP, force est de constater un épuisement total des agents
sociaux et soignants lors de cette période estivale, un élément de plus qui
s’ajoute à la situation endémique que l’on constate tout au long de l’année et
ce depuis des décennies.
Un
enchainement d’obstacles : une pénurie d’effectifs importante au cours de ces
deux mois d’été dont les principales causes sont l’absence flagrante d’agents
remplaçants que sont les spécial ÉTÉ, le recours à des contractuels pour cette
période particulièrement lourde et difficile et un nombre restreint de
vacataires avec pour finalité cette maudite politique sur fond d’une réduction
massive des dépenses de fonctionnement.
UNE POLITIQUE DE GESTION AU CASVP AUX ANTIPODES DE LA RÉALITÉ.
La
règle généralement admise par la sous-direction des services aux personnes
âgées (SDSPA) est une infirmière pour 100 résidents. Un ratio totalement inepte
et ânonner comme une valeur sûre comme si de rien n’était sans aucune
compassion et d’empathie pour les agents de ces établissements.
Eh !
Nous sommes au CASVP, un établissement public communal au service des personnes
les plus vulnérables de la capitale. On marche sur la tête.
CONSÉQUENCE DE CETTE GESTION DES EFFECTIFS SURRÉALISTE.
Un
abattement total de tous les personnels, agents sociaux, IDE, aides-soignants
s’avère fondé. Au bord de l’épuisement, une lassitude s’installe, un surmenage,
une envie de tout envoyer paître mais des ressorts instinctifs réapparaissent :
la conscience professionnelle, le métier, les résidents, l’abnégation… font que
l’instant d’exaspération passée, la colère rentrée, on reprend jusqu’à la
prochaine dépression. Mais, jusqu’à quand cela sera-t-il supportable ?
LES FICHES D’ALERTE CONFIRMENT
CET ÉTAT D’EXTÉNUATION
« LES AGENTS SONT SUR LE TERRAIN.
CEUX QUI DÉCIDENT DES EFFECTIFS SONT AU BALCON. »
LE CASVP DOIT OUVRIR LES YEUX
LES EHPAD SONT EN SURVIE : ATTENTION
DANGER !