: FO CASVP: SSP 19 PRÉ SAINT GERVAIS : PUNAISES DE LIT. INFORMATION MISE SOUS LE BOISSEAU : INTOLÉRABLE ET INHUMAIN

lundi 3 septembre 2018

SSP 19 PRÉ SAINT GERVAIS : PUNAISES DE LIT. INFORMATION MISE SOUS LE BOISSEAU : INTOLÉRABLE ET INHUMAIN




Courrier adressé à la DG
 

Madame la Directrice générale, 

Notre organisation syndicale vient d’apprendre avec stupeur et incompréhension que le SSP Pré st Gervais sis dans le 19ème est inondé de punaises de lit. Conséquence pour l’instant : 2 travailleurs sociaux seraient les premières victimes.

Pis encore, le reste est encore plus énorme. L’information ne serait pas divulguée aux autres travailleurs sociaux mais en revanche connue des encadrants au motif tout simplement qu’il faut éviter une panique. Naïveté quand tu nous tiens !

Alors, tout doit se faire en catimini. Une intervention est prévue le vendredi 31 août 2018 dès potron-minet (8h) avec des chiens renifleurs accompagnés d’une équipe dédiée à ce genre d’exercice.

FO révèle, dévoile, répand, évente cette information mise sous le boisseau sciemment par la direction générale et locale refusant enfin d’instaurer la transparence et surtout de limiter le nombre de victimes potentielles.

Ainsi, pour éviter une bronca, le CASVP n’hésite pas à celer une information importante et capitale au risque de multiplier les victimes d’ici à vendredi. La santé des agents passerait par pertes et profits, nous ne pouvons le croire. Pourtant les faits démontrent le contraire. 

FO représentante du personnel au CHSCT demande immédiatement des explications, des éclaircissements face à ce mutisme planifié doublé d’une illégalité pour ne pas avoir averti du danger que représente une invasion de punaises de lit dont chacun sait le dur labeur pour s’en débarrasser définitivement.

FO attend patiemment les réponses à nos questions et si celles-ci ne sont pas concluantes, nous nous adresserons directement à la maire de Paris afin que ces informations communiquées avec parcimonie aux seuls cadres du SSP 19ème ne restent pas impunies. Les agents coupables de tels faits seraient déjà passibles de sanctions.  
                                               
Je vous assure, Madame la Directrice générale, de ma parfaite considération.