Courrier adressé à la Direction Générale
Madame
la directrice générale,
Nombre
d’usagers ont agressé à plusieurs reprises les assistants de service social du
SSP Marx DORMOY sis dans le 18ème arrondissement.
Ces
usagers se comportent violemment soit en s’introduisant avec force dans les
locaux du service social en ouvrant grandes les portes pour chercher une ASE,
soit en jetant à la figure de l’eau à une autre ASE, soit qui insultent,
bref, une agressivité récurrente s’installe et fait partie somme toute du
quotidien.
À
de nombreuses reprises, les agents de sécurité au nombre de deux seulement pour
l’ensemble du SSP sont intervenus et ont maitrisé tant bien que mal les
agresseurs.
Que
fait le CASVP ?
Notre
organisation syndicale a plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme et pas plus
tard dans un courrier le 12 juin 2018 sur les nombreux cas d’incivilités
et de violences dans les établissements du CASVP.
Des
scénarios identiques se produisent dans
nombre de sections, d’EHPAD, de PSA… et qu’attend le CASVP pour prendre les
mesures à la hauteur de ces actes et faits graves.
Le
CASVP publie via Intranet un guide contre les incivilités et les
discriminations et pourtant le malaise persiste. Les écrits doivent être suivis
d’actes concrets. Il faut que l’usager respecte le fonctionnaire.
Ainsi,
il apparaît de plus en plus que ce sont les fonctionnaires du CASVP, les
premières victimes de violence et d’incivilités, les statistiques communiquées
récemment par la ville de Paris confirment nos allégations.
L’agent
du CASVP déjà en surcharge de travail faute d’effectifs suffisants devrait au
moins, c’est le moins qu’on puisse faire pour lui, travailler en toute sérénité
et non dans un climat anxiogène.
Pour
ces raisons, je vous saurais gré, Madame la directrice générale, de prendre au
moins une mesure efficace et urgente qui existe déjà dans plusieurs sections
(13ème, 19ème, …), celle de poser des digicodes à
l’entrée des services permettant ainsi de sécuriser vos agents dont la très
grande majorité ne demandent qu’à exercer leur métier dans de meilleurs
conditions.
Bien
évidemment, FO demandera que soit inscrit à l’ordre du jour du prochain CHSCT
ce fait grave qui exige des réponses immédiates.