Lettre ouverte à la Direction Générale du CASVP
Madame la Directrice Générale,
La médecine du travail est une
activité en crise sur le plan général et a fortiori au Centre d’Action Sociale
de la Ville de Paris.
Au CASVP, les dysfonctionnements de la
médecine professionnelle et préventive sont devenus ces derniers mois une
préoccupation de premier plan pour notre organisation syndicale.
En effet, le champ des problèmes de
santé ne cesse de s’élargir. Les questions de stress, de bien-être au travail,
les troubles musculo-squelettiques amènent le service de la médecine statutaire
à prendre en charge des problématiques de plus en plus complexes alors même que
ses moyens en personnel médical se réduisent voir même sont quasi inexistants
notamment au service de la médecine du travail.
Ce problème récurrent d’effectifs de
médecins se traduit par des délais de consultation exagérément longs (plus d’un
mois). Ainsi, les procédures réglementaires concernant les visites médicales périodiques
et les avis d’aptitude à la reprise de fonction après arrêt de maladie ne sont
pas respectées.
Il est pour notre organisation
syndicale inacceptable que les agents concernés par ces procédures doivent
prolonger leur arrêt de maladie jusqu’au rendez-vous donné par le service de la
médecine de travail alors même que l’arrêt de travail initial délivré par le
médecin traitant est expiré.
Dans cette situation, il s’avèrerait
que l’administration soit favorable aux arrêts de travail de complaisance. De
plus, et malgré l’absence de délibération du CASVP, les agents subissent toujours
des abattements sur leur régime indemnitaire.
Pour ces raisons, j’ai l’honneur de
vous demander de bien vouloir inscrire à l’ordre du jour du prochain CHSCT le
devenir du service de la médecine du travail.
Je vous prie d’agréer, Madame la
Directrice générale, l’assurance de mes salutations distinguées.