Madame la Directrice Générale,
Comme vous le savez, les EHPAD, après avoir établis leurs moyennes GIR (GMP) et PATHOS (PMP), reçoivent leur budget annuel en soin et en dépendance qui est maintenant globalisé.
De ce fait, et afin d’atteindre un GMP supérieur à 600 et un PMP supérieur à 170 par établissement le CASVP est contraint de remplir rapidement les lits vides après un départ pour ne pas se retrouver en déficit en fin d’année.
Cette rapidité du turn-over fait fi de la charge physique que subissent les agents.
De plus, afin d’atteindre ces seuils fatidiques (GMP et PMP), les EHPAD du CASVP accueillent de plus en plus une population dépendante. La proportion de GIR 1 et 2 est de plus en plus importante additionné d’un pourcentage en continuelle augmentation de malades Alzheimer ou apparentés sans oublier une proportion de résidents ayant des problèmes psychiatriques qui arrivent par déficience du système.
De surcroît, la signature de convention tripartite contraint les établissements à améliorer la qualité de prise en charge des résidents, objectif louable mais apparemment les moyens mis à dispositions sont rarement à la hauteur de ces objectifs.
Cette situation renvoie un mal être au travail de la part de nos collègues hospitaliers et soignants. En effet, ces professionnels travaillent continuellement à flux tendu ce qui engendre par usure un taux d’absentéisme important.
En définitif, les EHPAD souffrent depuis ces derniers temps d’un manque de personnel pour assurer correctement le soin et le confort des résidents.
À l’heure où on parle de bientraitance, les moyens financiers dont dispose le CASVP reste le maillon faible.
À la vue de ce constat, j’ai l’honneur de demander expressément par votre intermédiaire une réunion tripartite (Conseil Général, Préfet ou DDASS et CASVP) afin d’étudier les possibilités financières en matière de forfaits soin et dépendance dans la perspective d’augmenter le ratio de personnel/résident.
