DOIT-ON S’ACCOUTUMER À LA VIOLENCE ?
DEUX DATES PHARES PARMI TANT D’AUTRES.
La violence dans cet établissement du CASVP s’installe et les personnels sont les principales victimes alors que des solutions radicales existent pour mettre fin à ce climat délétère. Pour bien comprendre la situation actuelle, un rappel des faits s’impose.
le 13 janvier 2022, le cuisinier de la résidence est pris à partie par un résident dont l’addiction à l’alcool et à la violence n’est plus un secret de polichinelle et qui plus est assortie de propos racistes, discriminatoires, homophobes… Enfin, pour couronner le tout, dans cette surenchère agressive, ce dernier a fait le geste de jeter une bouteille sur cet agent. Heureusement que ce geste pour détruire n’a pas été jusqu’à son terme. On n’ose imaginer les dégâts physiques occasionnés à cet agent.
le vendredi 21 janvier 2022, le même individu a réitéré son exploit des jours précédents à l’encontre de la gardienne de la résidence mais cette fois-ci avec un couteau. Appréhendé par la police, une garde à vue de 48h et il revient sereinement à la résidence comme si de rien ne s’était passé. La violence monte crescendo, quand s’arrêtera-t-elle ?
3 résidents sont actuellement en attente d’expulsion selon les dires de la responsable de l’établissement.
LES PERSONNELS DOIVENT-ILS VIVRE L’ENFER ?
Ces nombreuses incivilités, agressions, propos racistes et sexistes figurent sur le registre d’hygiène et de sécurité mais la transmission de ces faits hautement graves n’est jamais parvenue au service dédié sis aux services centraux. En clair, l’opacité règne alors que la transparence dans ces cas précis doit normalement suivre son cours avec la plus grande diligence.
LES AGENTS ONT PRÉVENU FO
ET LA RÉPLIQUE NE S’EST PAS FAIT ATTENDRE.
FO est intervenue par courrier le 24 janvier et les réponses du CASVP sont les suivantes :
- Les 3 résidents sont attente d’expulsion mais pour notre syndicat cette réponse est totalement surréaliste. Les agents sont sur place et à tout moment ils peuvent être de nouveau sous les coups de boutoir de ces agresseurs multirécidivistes.
- Un vigile est arrivé, ce matin, mais l’établissement comprend 5 étages. Dit autrement, les moyens mis à sa disposition sont notoirement insuffisants et le travail demandé d’assurer la sécurité se fera obligatoirement de manière approximative.
- Madame l’adjointe au sous-directeur des services aux personnes âgées doit rencontrer les agents demain.
COMMENTAIRE FO
La violence s’installe dans cet établissement et pourtant la sécurité des personnels incombe totalement au CASVP. Une attaque au couteau, des velléités de frapper avec un objet, des propos racistes, des incidents multiples ne peuvent se contenter de mesures légères et sans aucune prise sur des faits d’une gravité extrême.
Les agents de cette résidence n’ont pas à supporter un tel climat de violence. Ils ne peuvent venir exercer leur métier « la peur au ventre ». Des solutions radicales doivent être prises et immédiatement. Attendre une décision de justice ne peut être la panacée et en aucun cas réduire la crainte et l’anxiété bien légitimes des agents.
FO CONDAMNE CETTE SITUATION QUI N’A QUE TROP PERDURÉ. LA SEULE SOLUTION ENVISAGEABLE POUR RAMENER IN FINE LE CALME PASSE PAR LE CONGÉDIEMENT DÉFINITIF DE CES TROIS RÉSIDENTS