UN RAPPEL DU PASSÉ S’IMPOSE.
Souvenons-nous de nos questions rurrentes posées avec insistance par FO sur le devenir de Cousin de Méricourt par ce diptyque simpliste
Fermeture ou Intox. La direction générale d’avant janvier 2021 répondait inlassablement « Non, rien n’est prévu, en clair, circulez y’a rien à voir. Dont acte.
Aujourd’hui, un plan de démolition/reconstruction est à l’étude. Objectif : reconstruction d’un nouvel EHPAD avec une baisse de capacité car le déficit avoisinera en 2022 4,7 millions d’euros. Donc, un projet de travaux est lancé s’articulant autour de nombreux points.
-Lancement de groupes de travail sur la configuration d’un nouvel EHPAD (public accueilli, disposition des locaux…),
-Lancement des études de faisabilité sur l’opération des travaux,
-Recherche de financement,
-Aligner un taux d’occupation en deçà de 75%,
-Rénover et moderniser ce vieil EHPAD qui date de 1980.
Conséquence : les effectifs seront revus à la baisse à savoir 50 postes supprimés, tous grades confondus. Des mobilités contraintes, dit autrement, des agents devront officier dans d’autres EHPAD et les mêmes problèmes vont de nouveau surgir : le trajet travail/domicile, le choix des équipes, matin, après-midi ou veille, l’adéquation entre vie professionnelle et vie familiale, bref, l’instauration d’un parcours anxiogène que nombre de leurs homologues ont déjà subi pour un scénario identique et qu’ils n’en finissent pas de subir et subir, encore et encore….. Crise sanitaire doublée de mobilités obligatoires, cauchemar sur cauchemar… À quand une pause ?
DANS UN PASSÉ RÉCENT, FO AVAIT RAISON DE POSER TOUTES CES QUESTIONS. LES FAITS ENCORE UNE FOIS LUI DONNENT RAISON. LE CASVP D’ALORS, BOTTAIT EN TOUCHE ET QUI MAINTENANT VA TRINQUER, COMME D’HABITUDE, LES AGENTS ET NON CELLES ET CEUX QUI PRENNENT CES DÉCISIONS.
FERMETURE OU INTOX, Rappelons-nous que face à cette alternative, les agents étaient sur le qui-vive et s’inquiétaient, à juste titre, du devenir de leur EHPAD. Les angoisses et les pressentiments avérés, d’hier, laissent place, actuellement, à l’amertume et à un refus désormais de croire sur parole les principaux décisionnaires du CASVP. « Chat échaudé craint l’eau froide »
Hier, in situ, les représentants du CASVP ont affirmé, toute honte bue, que tout va se passer normalement et qu’aucun couac ou dysfonctionnement ne viendra troubler ce scénario bien huilée et planifié :
-début 2022, accompagnement des mobilités contraintes,
-fin 2022, les principales hypothèses pour les travaux à venir. La finalité : un nouvel EHPAD rénové plus accueillant et plus moderne.
-Pour les agents, la croyance en ces bonnes paroles est à bout de souffle. Trop de contre-vérités ont été assénées ces dernières années. Le capital croyance est à bout de souffle. La suspicion et le doute se sont incrustés et c’est bien compréhensible. QUI CROIRE, QUE CROIRE, VOILÀ LE DILEMME !
SI COUSIN DE MÉRICOURT NE FERME PAS SANS QU’ON PUISSE L’AFFIRMER AVEC CERTITUDE TANT LES OPTIONS POUR SA CONTINUITÉ SONT TOUTES DE JALONNÉES D’OBSTACLES, ON SAIT DORÉNAVANT QUE 50 POSTES SERONT SUPPRIMÉS ET DES MOBILITÉS DÉCRÉTÉES.
LE 16 NOVEMBRE 2021 LE CASVP RENCONTRERA LES AGENTS DE COUSIN DE MÉRICOURT ET LE 18 NOVEMBRE 2021 LES ORGANISATIONS SYNDICALES.
COMME À L’ACCOUTUMÉE, FO FERA ENTENDRE SA VOIX.
