Meilleures conditions des temps de vie, gain de temps dans les transports, productivité…. Si le télétravail présente de nombreux avantages pour certains, l’aventure peut se transformer en chemin de croix. L’épidémie de coronavirus rebat les cartes et pose la question de la généralisation du télétravail au CASVP.
Une question complexe qui nécessite un cadre clair et qui justifie pleinement les discussions en cours entre FO-CASVP et l’administration lors de l’élaboration de la convention et du protocole.
Lorsque la connexion se montre capricieuse, les choses se compliquent !
Pour FO-CASVP quand on validera le télétravail d’une façon pérenne, Le CASVP devra s’assurer que l’agent a toutes les connexions valides. Le VPN qui est censé permettre à des télétravailleurs d’accéder aux disques durs et aux applications CASVP ne doivent pas être sous-dimensionné. Nous demandons que l’agent distant accède aux répertoires partagés, aux serveurs métiers, voire aux imprimantes, comme s’il était physiquement présent dans les locaux du CASVP.
Risques pour la santé
Plus de stress, des journées à rallonge, un sentiment d’isolement, une plus grande porosité entre vies personnelle et vie professionnelle. Il y a des risques en matière de surcharge de travail. Nous demandons, qu'on introduise le droit à la déconnexion". Pour FO-CASVP, il est impératif d’avoir un poste de travail stable, à hauteur habituelle de bureau, pour préserver dos et vue avec un écran à bonne distance. Dans les circonstances actuelles, de nombreux agents s’improvisent un poste de bureau.
Surveillance rapprochée
Pour notre syndicat FO-CASVP un bon management avec des règles précises sont indispensables car la personne consciencieuse en télétravail peut se démotiver à cause de la défiance dont elle fait l’objet. FO-CASVP demande des règles strictes. Les horaires de 8h30 à 17h en présentiel doivent être identiques aux agents en distanciel. L’agent pourra pointer à distance avec son ordinateur.
Qui peut télétravailler ?
Le métier exercé doit être compatible avec le télétravail, notamment en termes d'autonomies : les tâches ou les missions de l’agent doivent s’y prêter. L’usage des nouvelles technologies est essentiel : il faut pouvoir maîtriser les logiciels et être déjà à l’aise avec cette méthode de travail. Pour FO-CASVP, le télétravail a un caractère volontaire de la part de l’agent : c’est seulement à sa demande qu’il peut être mis en place et on ne peut le lui imposer.
Le CASVP lors du comité technique du 12 octobre 2020 a présenté les mesures dans le cadre du télétravail via des mesures qui seront mises en place à compter du 1er janvier 2021. FO a fait remarquer, à juste titre, qu’une deuxième vague est prévue par le 1er ministre et, à cet égard, les mesures actuelles ne prennent pas en compte l’épidémie exponentielle annoncée par les pouvoirs publics avec à la clé un possible reconfinement.
À cet effet, un cadre général doit être pris dès aujourd’hui pour cette seconde envolée de l’épidémie via des mesures plus radicales afin de ne pas connaître les couacs, angoisses, anxiété… constatés ici ou là dans nombre d’établissements du CASVP lors du 1er confinement.
2000 connexions VPN et 700 ordinateurs portables délivrés à l’heure actuelle. Le matériel informatique fourni par le CASVP est sous-dimensionné et aucunement à la hauteur des annonces par trop pessimistes du gouvernement.
Le syndicat Force Ouvrière CASVP dénoncera le manque d'organisation et de réglementation autour du télétravail. Nous demandons donc un cadre précis ponctuel prenant en compte la deuxième vague pour une pratique qui doit se généraliser au 1er Janvier 2021.
