: FO CASVP: COVID 19 : UNE DEUXIÈME VAGUE. DES MESURES URGENTES À LA HAUTEUR DE CETTE PROGRESSION EXPONENTIELLE. FO INTERPELLE LA DIRECTION GÉNÉRALE POUR L’APPLICATION DE NOUVELLES MESURES

lundi 26 octobre 2020

COVID 19 : UNE DEUXIÈME VAGUE. DES MESURES URGENTES À LA HAUTEUR DE CETTE PROGRESSION EXPONENTIELLE. FO INTERPELLE LA DIRECTION GÉNÉRALE POUR L’APPLICATION DE NOUVELLES MESURES

 

                                                  Lettre ouvert à la Direction ngénérale du CASVP

 

Madame la directrice générale adjointe,

Une deuxième vague plus virulente que la première nécessitera dès les prochains jours selon le gouvernement des mesures hautement drastiques.

Concernant la Covid-19, les métropoles dont Paris, sont classées en zone d’alerte maximale et l’état d’urgence sanitaire vient d’être prorogée jusqu’au 16 février 2021. Ces deux  informations constituent un précieux sésame pour prendre des dispositions urgentes avec pour objectif ultime de freiner le développement des contaminations issues du covid-19. 

On sait que dans nombre d’établissements du CASVP, des cas de covid-19 sont avérés même si aucun chiffre depuis la rentrée ne nous est communiqué. Il est vrai que la rencontre des agents sur le terrain est bien plus explicite que les données véhiculées estampillées CASVP dont on sait que la minimisation est de rigueur.

Or, il est à noter que le cadre général qui s’applique au CASVP s’agissant du télétravail ne prendra toute sa place qu’à compter du 1er janvier 2021.  

Pourtant, les cas de covid-19 s’accélèrent, 50 000 cas dénombrés, hier, des élus qui s’affolent, des départements qui prévoient un reconfinement le week-end assorti possiblement d’un couvre-feu plus restrictif de 19h à 6h… L’empilement de ces informations plus anxiogènes les unes que les autres seront-t-ils convaincre enfin le CASVP de prendre une autre direction ?  

À cet égard, plusieurs questions taraudent notre organisation syndicale. 

Le CASVP serait-il seul au monde ? Pourquoi, le CASVP refuse-t-il de dessiller les yeux ? Pourquoi, le CASVP prend-il à la légère les diverses objurgations des personnels qui chaque jour sont confrontés sur le terrain à un public de masse, exigeant (refusant très souvent les consignes d’hygiène), les incivilités, les injures, les agressions …. 

Nonobstant ces faits dont nul ne peut mettre en doute la sincérité, le CASVP  maintient coûte que coûte même en cas de surchauffe du covid-19 la distribution de chocolats.

Ainsi, les agents de cette administration bénéficieraient-ils d’une immunité collective ? Seraient-ils constituer autrement dans la mesure où le CASVP maintient contre vents et marées ladite distribution avec pour conséquence d’installer durablement de clusters en série ? 

Urgemment des mesures importantes doivent être prises. On ne peut plus se contenter d’un cadre réglementaire faisant fi des contaminations en surnombre, d’une deuxième épidémie a fortiori exponentielle mettant en péril nombre d’hôpitaux de la capitale et de province avec pour point culminant un manque de lits de réanimation. 

Les règles actuelles qui régissent le télétravail sont, de fait, devenues obsolètes. L’actualité et les événements qui s’en suivent démontrent journellement qu’il faut impérativement adapter un nouveau cadrage plus en osmose avec la réalité : zone d’alerte maximale et prolongement de la durée de la crise sanitaire.

Enfin, compte tenu du climat délétère dans lequel officient les personnels du CASVP, une réunion avec tous les partenaires sociaux s’avère utile et nécessaire d’une part, pour reprendre in extenso ce qui a été fait et qui n’est plus adapté aux circonstances actuelles et d’autre part, débattre ensemble de nouvelles mesures qui feront chorus avec les nouvelles mesures austères prises par le gouvernement. 

En vous remerciant,