Madame la Présidente du Comité
technique,
Lors du comité technique du 7 mai 2020,
notre organisation syndicale a mis l’accent sur le télétravail dont 1000 agents
du CASVP exercent leur activité professionnelle par ce biais.
Cette nouvelle forme de travail n’a pu
être validée que dans un objectif précis : limiter la propagation du
CORONAVIRUS.
Or, comme vous le savez, cette crise
sanitaire de grande ampleur a pris de court tout le monde en général et le
CASVP en particulier.
Conséquence : les modalités
d’application du travail à distance ont été prises dans la précipitation et les
résultats actuels le corroborent.
400 ordinateurs ont
été délivrés à 1000 agents.
Comme vous le savez, différents
textes réglementaires définissent l’application du télétravail. Lesdits textes
ont été renforcés récemment par le décret du 5 mai 2020.
Ainsi, ce décret prévoit notamment de nouvelles
dispositions relatives au lieu d'exercice du télétravail, à la formalisation de
l'autorisation de télétravail et aux garanties apportées aux agents.
En outre, il facilite l'utilisation du matériel
informatique personnel de l'agent travaillant à distance et permet, en cas de
situation exceptionnelle perturbant l'accès au site ou le travail sur site, de
déroger à la limitation de la règle imposant un maximum de trois jours de
télétravail par semaine.
In fine, les conditions de prise en charge, par
l'administration, des coûts découlant du télétravail (matériels, logiciels,
abonnements, communications, maintenance...).
Force est de constater que le CASVP a failli à
ses responsabilités dans la mesure où un très grand nombre d’agents ont dû
effectuer leurs missions sur leur propre matériel informatique et téléphone
personnel.
Pour toutes ces raisons et face aux nombreuses interrogations
que suscite ce nouveau mode de travail à distance, j’ai l’honneur de vous
demander la réunion d’un comité technique extraordinaire pour débattre
et obtenir des réponses claires, précises et surtout applicables.