Monsieur Olivier
DUSSOPT, Secrétaire d’Etat auprès de Gérald Darmanin, ministre de l’action et
des comptes publics a dévoilé les grandes lignes du projet de loi concernant le
nouveau statut des fonctionnaires.
Pour la petite anecdote :
Monsieur Olivier
Dussopt, un ancien socialiste, vilipendait, vitupérait avec une énergie folle
le programme économique de Monsieur Emmanuel MACRON pendant la campagne
présidentielle de 2017.
Aussitôt élu Président
de la République, il l’a rejoint quelque mois plus tard oubliant au passage ses
multiples philippiques pour un maroquin ministériel. L’Histoire de France
regorge de tous ces opportunistes. Un de plus !
PASSONS
AUX CHOSES SÉRIEUSES !
Que veut faire ce
secrétaire d’Etat à la mémoire courte s’agissant de ses convictions d’hier et
qui maintenant se jette à corps perdu au risque de s’étourdir dans un
tourbillon ultra-libéral digne des grands casseurs de la fonction publique.
Les
quelques mesures préconisées par ce nouveau converti :
-L’embauche de
contractuels dont certains pour des missions spécifiques pour une durée de 6
ans maximum.
-La rémunération au
mérite et notamment ciblée à l’égard des contractuels dont les montants seront
conditionnés aux résultats professionnels.
- Selon ce secrétaire
d’Etat, le temps de travail à 1607 heures par an ne serait pas respecté par les
fonctionnaires territoriaux et, donc, ces derniers seraient mis à l’amende si d’aventure
ce projet de loi devait être appliqué en l’état. Conséquence : moins de JRTT
et moins de congés annuels.
-Le rétablissement du
jour de carence pour les femmes enceintes.
-Une prime de départ
volontaire dont l’objectif essentiel est la suppression de 120 000
fonctionnaires sur le quinquennat.
Toutes ces mesures sont
rejetées pour l’instant par l’ensemble des syndicats. Le gouvernement veut à
tout prix modifié le statut de la fonction publique et ce malgré un contexte
social houleux, un climat délétère depuis bientôt 14 semaines.
Le
grand Débat national compte tenu de la position gouvernementale sur la fonction
publique semble se diriger vers un babillage intensif, superficiel et sans
consistance essayant tant bien que mal jusqu’au 15 mars 2019 de faire cesser la
grande colère du peuple depuis le 17 novembre 2018 via les gilets jaunes.
FONCTIONNAIRES,
NOTRE
STATUT RISQUE DE SUBIR D’AMPLES MODIFICATIONS.
NE
LAISSONS PAS UN GOUVERNEMENT DÉTRICOTER NOTRE STATUT INITIAL ET MODIFIÉ DATANT
DE 1945.
LES GILETS JAUNES ASSOCIÉS AUX FONCTIONNAIRES,
CE
SERAIT À COUP SÛR UN RAPPORT DE FORCES SANS PRÉCÉDENT DEPUIS 1968.