Madame la Députée,
Le
13 septembre 2017, la mission dite « flash » sur les établissements
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) a présenté ses
conclusions et propositions reposant sur 26 auditions.
Les
constats mis en avant par la mission sont la résultante de positions largement
partagées par tous les acteurs du secteur et les organisations syndicales dont Force
ouvrière.
- Évolution constante du nombre de personnes hébergées de plus en plus dépendantes.
- Un sous-effectif endémique.
- Des conditions de travail très difficiles pour le personnel.
Notre organisation syndicale ne
peut que partager cette triste réalité.
Ainsi,
comme vous le savez, le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) gère
sous l’égide de la Maire de Paris 17 Ehpad. Ces établissements sont également sous-dotés
en effectifs et corollairement les personnels ne sont plus en capacité
d’effectuer correctement leurs fonctions.
Qui
plus est, paradoxalement, le CASVP supprime chaque année des dizaines de postes
soignants (aides-soignants, infirmiers,…) amplifiant par ce biais les mauvaises
conditions d’accueil et de soins des personnes hébergées.
De
surcroît, et pour couronner le tout, le bilan d’orientation budgétaire 2018 du
CASVP annoncera à nouveau des suppressions de postes dans ses EHPAD.
À
cet égard, vous constaterez, Madame la Députée que les mesures drastiques
prises par le CASVP sont à rebours des préconisations de bon sens recommandées
par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Par voie de conséquence, j’ai l’honneur de
vous demander de bien vouloir intervenir auprès de l’Exécutif parisien afin de mettre
un terme aux suppressions de postes de personnels soignants dans les EHPAD du
CASVP dans l’attente des mesures prises à l’issue de cette mission
« flash ».
Dans,
l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame la Députée,
l’assurance de mes salutations distinguées.