La
Mairie de Paris invoque continûment que les caisses sont vides et l’explique par
ces nombreuses raisons:
-
La baisse de
la dotation globale de fonctionnement aux collectivités locales,
-
La baisse des
droits de mutation,
-
Les déficits
occasionnés par un trop grand nombre de fonctionnaires,
-
Des EHPAD en
sureffectifs et des dotations en soins en déséquilibre,
-
Des déficits
multiples qui appellent de fait une politique d’austérité,
-
…..
Or, si l’on cherche plus sérieusement et de très
près sans aucun à priori, on s’aperçoit très vite que ce constat sous forme
d’apocalypse ne tient plus et FO va en apporter la preuve.
-La mairie de Paris assure pourtant chercher 400 millions d’euros pour boucler son budget. En revanche, elle se montre très généreuse avec
les associations et très austère pour ses fonctionnaires. Pour preuve de nos
allégations, quelques chiffres clés.
-Entre 2014 et 2015, Madame Anne HIDALGO a augmenté
de 4 millions d’euros la somme totale des subventions qu’elle leur verse,
estimée à 246 millions d’euros… La maire
socialiste de Paris suit le mouvement enclenché par son prédécesseur, Bertrand
DELANOE, puisque
l’enveloppe des aides aux associations a explosé de plus de 60% depuis la fin
de l’ère Tiberi.
Pour résumer, les fonds existent surtout dans une ville-capitale dont le
budget est estimé à plus de 8 milliards d’euros. D’autres situations de moindre
importance telles que les subventions aux associations pourraient être diminuées
et ne porteraient pas à conséquence. Face
à un nouveau schéma organisationnel qui se dégage dans les services de la ville
de Paris en général et au CASVP en particulier via les mutualisations, les
fusions de services, le transfert des SSDP DASES au CASVP…, il parait autrement
plus judicieux de mettre l’accent sur les régimes indemnitaires des personnels
dont la priorité n’est plus à démontrer.
LES RÉGIMES INDEMNITAIRES SONT LA PRIORITÉ DU MOMENT.
LES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS PEUVENT ATTENDRE.