: FO CASVP: EHPAD « CÈDRE BLEU » FERMETURE OFFICIELLEMENT ACTÉE

jeudi 7 mai 2015

EHPAD « CÈDRE BLEU » FERMETURE OFFICIELLEMENT ACTÉE



Depuis plusieurs mois, des rumeurs persistantes annonçaient la fermeture définitive de l’EHPAD »CÈDRE BLEU » sis à Sarcelles. Aucun syndicat, aucun agent et aucun résident ne pouvait croire à de telles sornettes tant était impensable une décision lourde de conséquences : le redéploiement autoritaire de 175 agents et de 162 résidents.

NE NOUS PARLEZ PLUS DE SOCIAL ET D’HUMANISME.

POUR NOUS, CE SONT DES PHRASES TOUTES FAITES !

                   Personne n’aurait osé prendre une telle mesure sauf la maire de Paris et son cortège d’élus parisiens. La concorde et la collégialité ont abouti  à décréter la fermeture officielle de cet établissement. Chapeau bas ! Messieurs et Mesdames les représentants de l’exécutif parisien, il fallait le faire !

Une maison de retraite médicalisée du CASVP, Sarcelles en l’occurrence, ferme définitivement le 2 novembre 2015 et concomitamment l’EHPAD » Alice PRIN » situé dans le 14ème arrondissement de Paris ouvre ses portes. Le fait du hasard ? Le CASVP nous le certifie, mais face à la situation présente peut-on encore le croire ?

La mairie de Paris invoque des motifs spécieux,  pour fermer cet établissement
Deux parmi tant d’autres mais les plus importants :

·    Le premier argument, c’est le coût des travaux avancé par la mairie de Paris : 38 millions d’euros. Il est vrai que c’est une somme importante mais en regard des 150 millions d’euros pour le vélo à Paris, ladite somme devient de fait dérisoire. Pour résumer, Paris préfère le vélo à Sarcelles. Triste constat !

·    Le second argument mis en avant par la maire de Paris pour acter la fermeture : la concentration de l’offre d’hébergement pour personnes âgées dans Paris intra-muros, élections municipales et régionales obligent. Face à un tel enjeu, les électeurs avant les agents et advienne que pourra !

La ville de Paris prend un énorme risque avec la décision de fermeture définitive. Désormais, la phraséologie sociale et humaniste qui ponctue chaque discours des principaux représentants de l’exécutif parisien à l’égard des usagers et des agents sonnera totalement faux. Que croire ou qui croire après une telle décision empreinte d’une totale déshumanité !

 Pourtant, l’intersyndicale qui sera reçue le lundi 11 mai 2015 par le député et maire de Sarcelles y croit encore et fera tout son possible pour que l’imparable ne se produise pas.

 175 agents et 162 résidents peuvent être redéployés, qui peut accepter cette solution définitive ?

LA BALLE EST ENCORE UNE FOIS DANS LE CAMP DE LA MAIRE DE PARIS