Depuis
plusieurs mois, des rumeurs persistantes annonçaient la fermeture définitive de
l’EHPAD »CÈDRE BLEU » sis à Sarcelles. Aucun syndicat, aucun agent et
aucun résident ne pouvait croire à de telles sornettes tant était impensable
une décision lourde de conséquences : le redéploiement autoritaire de 175
agents et de 162 résidents.
NE NOUS PARLEZ PLUS DE SOCIAL ET
D’HUMANISME.
POUR NOUS, CE SONT DES PHRASES TOUTES
FAITES !
Personne n’aurait osé prendre
une telle mesure sauf la maire de Paris et son cortège d’élus parisiens. La
concorde et la collégialité ont abouti à
décréter la fermeture officielle de cet établissement. Chapeau bas ! Messieurs
et Mesdames les représentants de l’exécutif parisien, il fallait le
faire !
Une maison de
retraite médicalisée du CASVP,
Sarcelles en l’occurrence, ferme définitivement le 2 novembre 2015 et
concomitamment l’EHPAD » Alice PRIN » situé dans le 14ème
arrondissement de Paris ouvre ses portes. Le fait du hasard ? Le CASVP
nous le certifie, mais face à la situation présente peut-on encore le
croire ?
La mairie de Paris invoque des motifs
spécieux, pour fermer cet établissement
Deux
parmi tant d’autres mais les plus importants :
· Le premier argument, c’est le coût des travaux avancé
par la mairie de Paris : 38 millions d’euros. Il est vrai que c’est une somme importante mais en
regard des 150 millions d’euros pour le vélo à Paris, ladite somme
devient de fait dérisoire. Pour résumer, Paris préfère le vélo à Sarcelles.
Triste constat !
·
Le second
argument mis en avant par la maire de Paris pour acter la fermeture : la
concentration de l’offre d’hébergement pour personnes âgées dans Paris
intra-muros, élections municipales et régionales obligent. Face à un tel enjeu,
les électeurs avant les agents et advienne que pourra !
La ville de Paris prend un
énorme risque avec la décision de fermeture définitive. Désormais, la
phraséologie sociale et humaniste qui ponctue chaque discours des principaux
représentants de l’exécutif parisien à l’égard des usagers et des agents
sonnera totalement faux. Que croire ou qui croire après une telle décision
empreinte d’une totale déshumanité !
Pourtant, l’intersyndicale
qui sera reçue le lundi 11 mai 2015 par le député et maire de Sarcelles y croit
encore et fera tout son possible pour que l’imparable ne se produise pas.
175 agents et 162 résidents
peuvent être redéployés, qui peut accepter cette solution définitive ?