Aujourd’hui, le conseil municipal de la Ville de Paris vote le budget primitif du CASVP pour l’année 2013. (Voir communication budget primitif 2013 et les rubriques dépenses et recettes en ci-dessous).
Autrement dit, la subvention de la Ville de Paris allouée chaque année au CAS-VP représente pour ce dernier plus de 50% de ses recettes.
Deux chiffres importants :
en 2013, la subvention est fixée à 315,07 millions d’Euros et en 2012, cette dernière était fixée à 316,9 millions d’euros.
Un manque à gagner de : 1, 83 million d’euros.
Force est de constater qu’en ce qui concerne le débat d’orientation budgétaire 2013 (DOB) du CASVP, la maîtrise des dépenses des moyens de fonctionnement est mise en avant et par voie de conséquence les agents serviront une nouvelle fois de variable d’ajustement. En clair, les missions dans tous les établissements du CAS-VP s’effectueront à flux tendu !
Une gestion drastique des dépenses de personnel
Afin de maîtriser les dépenses, le CASVP conservera la même méthode que les années précédentes : rigueur, efficience et performance seront les maîtres mots pour l’année 2013. Deux exemples significatifs :
- La réforme des Points Paris Emeraude et la recherche d’efficience dans l’organisation des services notamment sur le secteur de la restauration et des clubs vont supprimer 31 postes.
- En contrepartie, l’ouverture de nouveaux établissements, ex : (le restaurant et le club « Tour des Dames » dans le 9ème arrt, et un 6ème restaurant solidaire), nécessiteront la « création » de 16 postes.
Au final, 15 postes seront économisés
Pour résumer, de nouveaux équipements publics et une diminution des effectifs.
Pour FO, il est inadmissible voire scandaleux de créer de nouvelles structures en ayant recours uniquement aux redéploiements d’agents et aux mutualisations des services !
Inconcevable pour la commune la plus riche de France
Après une année 2011 qualifiée de « record » avec 1,078 milliard d’euros, les droits de mutation perçus par Paris en 2012 ont augmenté pour atteindre 1,176 milliard.
Le montant plafonnait à 400 millions en 2001.
Malgré la crise, Paris reste néanmoins une ville riche, et une des moins endettées de France. Pour preuve, elle s’offre un budget cossu de 8 milliards d’euros pour 2013.