Madame la Présidente du CTP,
Dans le cadre du dialogue social, le jeudi 7 juillet 2011, notre organisation syndicale a été reçue par Madame Laure de la BRETÈCHE, Directrice générale du CAS-VP.
Pour information, c’est la Directrice générale qui a pris la décision de recevoir toutes les organisations syndicales du CAS - VP tous les semestres.
En ce qui concerne notre syndicat, nous étions partie prenante et ô combien satisfait d’une telle mesure de bon sens du fait que nous avions été ostracisés de 2001 à 2008 par Madame Bernadette COULON KIANG ex-Directrice générale du CASVP.
Or, ce fameux 7 juillet, la rencontre s’est passée dans une ambiance houleuse voire très agressive.
Explication : en effet, lors de nos questions qui ont été planifiées et adressées au bureau de la Directrice Générale quelques 15 jours préalablement à l’audience, nous avons obtenu des réponses évasives, aucunement concrètes et de nature à ne point être communiquées aux agents du CAS-VP.
De plus, lors desdites questions, Madame la Directrice générale ne nous apportait pas la totalité de la réponse
mais ce qui était donné l’était dite de manière agressive.
Ainsi, tout au long de ce dialogue aux antipodes d’un dialogue social, nous avons eu la fâcheuse impression d’être mis continuellement sur la sellette et étonné d’une telle irritabilité que nous avons cru passagère mais qui en réalité a duré 1h30, le temps de l’entretien.
Pour couronner le tout, à une demande que je formulais avec il est vrai une possibilité de changement d’attitude de notre organisation syndicale en l’absence de réponse idoine, à notre grande surprise, la Directrice générale s’est levée subitement et s’est postée devant la porte de sortie mettant ainsi de facto fin à
l’audience en nous souhaitant de bonnes vacances sans ôter une once de sa mauvaise humeur devenue entre temps pérenne.
Notre organisation syndicale qui a obtenu 33,17% aux dernières élections professionnelles de 2008, un pourcentage qui se caractérise par 20 représentants élus dans les commissions administratives paritaires et 4 sièges au comité technique paritaire devrait en principe ne pas subir les foudres d’un éventuel mécontentement consécutif à un refus de valider quelques projets de l’administration et in fine de n’être point méprisée comme cela a été fait gratuitement.
En conséquence, j’ai l’honneur de vous informer que si l’attitude de Madame la Directrice générale devait persister négativement à notre égard, nous ne participerons plus aux entretiens semestriels et stopperons tout dialogue social qui deviendrait à nos yeux fictif, nul et non avenu.
Nous vous assurons, Madame la Présidente, de notre parfaite considération.