FO ne lâchera rien !
Par courrier du 30 juin 2022, notre organisation syndicale interpellait une Parlementaire afin de porter une question écrite au Gouvernement concernant l'extension du Ségur pour tous dont les signataires sont FO, Unsa et Cfdt. Les mesures du Ségur ont permis le versement mensuel de 183€ (189€ après revalorisation du point d'indice) à des milliers d'agents.
Ce jour cette Parlementaire a adressé notre demande au ministre concerné.
Courrier FO CASVP
Objet : Nécessité d’élargir les accords du Ségur à l’ensemble des professionnels du Centre d’action sociale de la Ville de Paris.
Madame la Députée,
Notre organisation syndicale appelle votre attention sur l’injustice dont sont victimes de nombreux professionnels du Centre d’action sociale de la ville de Paris (CASVP) exclus des accords du Ségur et notamment d’un complément de traitement indiciaire (CTI).
En effet, fin mai 2020, à l’issue du premier confinement, le Gouvernement a lancé le « Ségur de la santé », une concertation réunissant près de 300 acteurs du monde de la santé et du grand âge directement impactés par la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19. L’un des enjeux essentiels : revaloriser le métier des soignants qui ont été et resteront toujours en première ligne durant les diverses épidémies.
Dans un premier temps, la concertation du « Ségur de la santé » a abouti à la signature d’accords salariaux actant une hausse de rémunération des personnels des EHPAD.
Dans un second temps, lesdits accords ont débouché via l’obtention d’un CTI fixé à hauteur de 183 euros nets par mois.
Face à ce succès pécuniaire a minima, nombre de mobilisations ont été de nouveau enclenchées dont Force Ouvrière a pris toute sa part en faveur des « oubliés du Ségur », en l’occurrence, les professionnels du secteur social et médico-social.
In fine, ces manifestations en série se sont concrétisées via la parution du décret n° 2022-738 du 28 avril 2022.
Par ailleurs, comme vous le savez, l’ensemble des professionnels du Centre d’action sociale de la ville de Paris a pour mission de lutter contre toutes les formes d’exclusion, de réduire les inégalités, de garantir et faciliter l’accès aux droits.
Ainsi, nos collègues accompagnent au quotidien les Parisiennes et Parisiens les plus vulnérables (personnes âgées, personnes en situation de handicap, familles, personnes en difficultés ou en grande précarité...).
À ce titre, l’ensemble des personnels du CASVP sont parfaitement légitimes à prétendre à cette revalorisation salariale.
Dans ce contexte, nous avons l’honneur de vous demander, en votre qualité de Conseillère de Paris, de porter concomitamment un voeu au Conseil de Paris afin d’élargir le « Ségur » à l’ensemble des personnels du CASVP et, en votre qualité de Députée, de déposer une question écrite au Gouvernement s’agissant de l’extension du Ségur à l’ensemble des personnels des CCAS.
Nous restons à votre disposition et vous prions de croire, Madame la Députée, à l’assurance de notre haute et respectueuse considération pour débattre sur ce sujet.
Madame Danielle Simonnet
Députée
Conseillère de Paris
6, place Gambetta
75971 Paris Cedex 20
Réponse Parlementaire / Question écrite au Gouvernement
Question écrite de Danielle Simonnet sur les primes aux agents des centres
communaux d’action sociale (CCAS) et notamment du Centre d’Action Sociale de la
Ville de Paris (CASVP)
Madame Danielle Simonnet interroge M. le Ministre de la santé sur l’attribution de la prime issue des accords du Ségur à l’ensemble des agents des CCAS. En effet, comme l’ont soulevé des organisations syndicales qui défendent ces agents, de nombreux
professionnels des CCAS, et notamment, pour ce qui concerne la circonscription où elle est élue, ceux du Centre d’action sociale de la ville de Paris (CASVP), sont exclus des accords du Ségur et notamment d’un complément de traitement indiciaire (CTI).
En effet, fin mai 2020, à l’issue du premier confinement, le Gouvernement a lancé le « Ségur de la santé », une concertation réunissant près de 300 acteurs du monde de la santé et du grand âge directement impactés par la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19.
L’un des enjeux essentiels : revaloriser le métier des soignants qui ont été et resteront
toujours en première ligne durant les diverses épidémies.
La concertation du « Ségur de la santé » a abouti à la signature d’accords salariaux actant une hausse de rémunération des personnels des EHPAD, puis lesdits accords ont débouché via l’obtention d’un CTI fixé à hauteur de 183 euros nets par mois.
Suite à cette décision, nombre de mobilisations ont été de nouveau enclenchées en faveur des «oubliés du Ségur», en l’occurrence, les professionnels du secteur social et
médico-social.
Ces manifestations ont eu pour suite la parution du décret n° 2022-738 du 28 avril 2022.
Or, nombre d’agents des CCAS et notamment du Centre d’action sociale de la Ville de Paris ne sont pas concernés par ces mesures. Pourtant, l’ensemble des professionnels du Centre d’action sociale de la ville de Paris a pour mission de lutter contre toutes les formes d’exclusion, de réduire les inégalités, de garantir et faciliter l’accès aux droits.
Ils et elles accompagnent au quotidien les Parisiennes et Parisiens les plus vulnérables (personnes âgées, personnes en situation de handicap, familles, personnes en difficultés ou en grande
précarité...). À ce titre, l’ensemble des personnels du CASVP sont parfaitement légitimes à prétendre à cette revalorisation salariale.
Dans ce contexte, Madame la Députée souhaiterait savoir s’il est prévu d’étendre les
revalorisations salariales issues du “Ségur” et de ses suites à l’ensemble des agents des
CCAS et notamment aux agents du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris ?
cliquez ICI pour accéder à la question écrite au Gouvernement sur les primes aux agents du CASVP