UN RAPPEL DES
ACCORDS DU SÉGUR S’IMPOSE.
Qui de mieux placé pour
parler des accords du
Ségur de la santé que
les trois organisations syndicales qui l’ont signé le 13 juillet
2020 : FO, l’UNSA et la CFDT.
Les engagements du
Ségur : la revalorisation des métiers
dans les établissements de santé et dans les EHPAD grâce à un accord avec les
organisations syndicales, une revalorisation
des rémunérations des professionnels paramédicaux, en somme, une reconnaissance
quelque peu tardive, mais une reconnaissance tout de même.
QUI
EST CONCERNÉ PAR CETTE PRIME DE 183
EUROS.
En premier lieu, dans la
fonction publique territoriale, cette revalorisation s’est traduite par
l’instauration d’un Complément de Traitement Indiciaire (CTI) égal à 183 euros
nets mensuels, pour les agents publics travaillant dans les EHPAD, puis, plus
récemment, pour les agent.es exerçant les fonctions d’aide-soignant,
d’infirmier au sein des SSIAD. Fin avril, paraissaient les trois décrets
relatifs à l’extension du Ségur pour les personnels des secteurs oublié.es, incluant
les aides à domicile dans la liste des métiers concernés pour le versement d’une
prime cette fois-ci (non d’un CTI) de 183€.
QUI
SONT LES AUTRES AGENTS CONCERNÉS ?
La
prime de 183 euros bénéficie aussi aux personnels relevant de la filière
sociale et médico-sociale appartenant à la fonction publique territoriale à
savoir aux :
- conseillers
et assistants territoriaux socio-éducatifs ;
- éducateurs
territoriaux de jeunes enfants ;
- moniteurs-éducateurs
et intervenants familiaux territoriaux ;
- agents
sociaux territoriaux ;
- psychologues
territoriaux ;
- animateurs
et adjoints d'animation territoriaux.
La prime «dite de revalorisation" qui n’est pas intégrée dans le calcul de la pension de la retraite,
contrairement au CTI, sera par la suite transformée en complément de traitement
indiciaire afin de pouvoir être intégrée dans le calcul de la retraite,
toujours avec l’effet rétroactif au 1er avril 2022 !
Une prime mensuelle nette de 183 € est une première étape utile dans le
processus de revalorisation.
Toutefois un hic demeure, cette prime doit faire l’objet d’une
délibération votée en conseil de Paris. Les critères qui seront retenus pour
l’attribution de cette prime incombent uniquement à la maire de Paris. Le
secrétariat général travaille actuellement à lister les bénéficiaires au regard
des critères d'attribution que le dernier décret a retenu. Afin de faire le point sur ces dispositions, une réunion va être
proposée par la direction des ressources humaines de la Ville aux organisations
syndicales durant la première quinzaine de juin.
Enfin, c’est sur cette base que les syndicats signataires et autres
devront se battre pour obtenir une extension plus large des futurs autres bénéficiaires
oubliés par le décret, les SMS, les personnels administratifs des plateformes
des aides à domicile et des SSIAD…
LES ACCORDS DU SÉGUR N’EXISTENT QUE PAR LA VOLONTÉ DES TROIS
SYNDICATS SIGNATAIRES (FO
UNSA CFDT)
QUI PAR LEURS VOTES ET LEUR DÉTERMINATION ONT OBTENU DES REVALORISATIONS SANS
PRÉCÉDENT.