Madame la directrice générale par intérim,
Les restaurants ASPP sont fermés et cela impacte durement le budget de chaque agent. Pour se sustenter, la grande majorité des personnels du CASVP est dans l’obligation d’aller vers des petites enseignes diverses, dans des boulangeries ou quelque restauration rapide dans lesquelles ils doivent débourser au bas mot entre 8 et 13 euros.
Or, tout le monde sait que dans les restaurants ASPP, on peut tout à fait déjeuner correctement pour 5 ou 6 euros maximum. Cette répétition des dépenses chaque jour obère un peu plus leurs comptes mensuels et la seule solution envisagée pour un très grand nombre d’entre eux, c’est de faire l’impasse de la pause méridienne.
À cela s’ajoute l’incroyable surprise pour les personnels d’une baisse substantielle des primes de fin d’année qui vient couronner une année en berne consécutive à deux confinements successifs alors qu’ils ont consenti d’énormes efforts sans pour autant en retirer les dividendes escomptés. Autrement dit, des primes au rabais et des repas une fois sur trois.
Pourtant, la ville de Paris a pris la décision lors du 1er confinement d’attribuer sous forme de compensation la somme de 10 euros par jour de présence pour les repas en omettant de recourir au même procédé pécuniaire lors de la deuxième vague.
C’est pourquoi, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir reconduire ladite compensation de 10 euros aux personnels dont les repas pris de manière irrégulière constituent tout de même une très lourde charge financière.
En
vous remerciant,