Force est de constater que les
primes de fin d’année ont toutes subi sans exception une baisse significative.
Pourtant, les agents n’ont pas démérité pendant ces deux périodes difficiles
que constituent ces deux vagues successives liées au coronavirus.
DES QUESTIONS S’IMPOSENT.
POURQUOI LE CASVP DONNE T--IL D’UNE MAIN CE QU’IL REPREND DE L’AUTRE ?
EXPLICATIONS.
Chiffres e l’administration.
Prime d’investissement (330 euros), 4917 agents bénéficiaires, 841 euros en moyenne, coût de l’opération : 4,7 millions d’euros.
Prime de mobilisation (45 euros par jour), 975 agents bénéficiaires pour un montant de 360 000 euros.
Ces deux primes ont coûté 5
millions 116 euros.
DONNER VERSUS REPRENDRE.
Le CASVP verse ces deux primes
en raison du covid-19 mais seulement pour la première vague du 16 mars au 10
mai 2020. Quant à la deuxième vague dont les effets collatéraux ont certes été moindres
mais tout de même présents, ces 2 primes
n’ont pas été reconduites. En résumé, les agents du CASVP sont doublement
pénalisés, des primes COVID partiellement distribués et des compléments de
rémunérations de fin d’année en berne.
UN AUTRE CONSEIL SANS TRÉMOLO DANS LA VOIX.
Le
17 décembre 2020, Madame la directrice générale par intérim
dans son message « d’au revoir » mentionne dans sa péroraison la
phrase suivante : « je suis fière et heureuse de ces années au CASVP
et de tout ce que vous m’avez appris… (sic).
À cet égard, nous lui répondons sans aucun
trémolo dans la voix, qu’apprendre encore est une nécessité absolue assortie de
ce nouveau conseil : « les sommes versées au titre du covid-19 ne
doivent pas constituer une punition, un blâme, que sais-je ? pour tous les
agents du CASVP dont les primes ont été substantiellement réduites ».
Reprenez vôtre ce nouveau précepte et rectifier le tir avant votre départ.
Ce dernier en sortira encore plus grandi.
Pour exemple, nous faisons part de notre étonnement concernant le versement du complément indemnitaire annuel (CIA) abondé chaque année par un nouveau taux directeur décidé par la Maire de Paris.
Il apparait très clairement que les agents sont rémunérés en-deçà du taux moyen de cette prime de fin d’année.
Depuis la transposition du RIFSEEP aux agents de la collectivité parisienne (dont les agents du CASVP), nous constatons que les montants attribués à cet élément du RIFSEEP est bien inférieur aux taux moyens édictés.
Une perte de plus d’une centaine d’euros pour atteindre un taux moyen de la prime de fin d’année.
Pour FO CASVP, il est INADMISSIBLE que le Conseil d’Administration du CASVP entérine des taux plafond du CIA et de l’IFSE si ces derniers ne sont pas respectés.
Pour
notre organisation syndicale, chaque agent a droit au bénéfice d’un taux moyen
voir d’avantage compte tenu de la démultiplication des tâches ?
Pour
information et pour exemple, FO CASVP communique les taux moyens de la prime de
fin d’année « CIA » pour les adjoints administratifs et secrétaires
administratifs mais cela est également le cas pour les autres filières.
Adjoints Administratifs
CIA / PRIME VERSÉE SUR LA PAIE DE DÉCEMBRE
GRADE |
Montant minimum |
Montant plafond |
Montant moyen |
C1 & C2 |
- |
1 320 € |
660 € |
C3 |
- |
1 350 € |
675 € |
Secrétaires Administratifs
CIA / PRIME VERSÉE SUR LA PAIE DE DÉCEMBRE
GRADE |
Montant minimum |
Montant plafond |
Montant moyen |
SA |
- |
2 245 € |
1 122,50 € |
SA sup |
- |
2 445 € |
1 122,50 € |
SA Ex |
- |
2 680 € |
1 340,00 € |
Aujourd’hui, qui peut se prévaloir d’avoir un minima taux moyen !