: FO CASVP: Prime de 1500 €. Application stricte de la délibération.

mercredi 15 juillet 2020

Prime de 1500 €. Application stricte de la délibération.

Courrier adressé à la Direction Générale




Madame la directrice générale,

 Comme vous le savez, dans sa séance du 19 juin 2020, le conseil d’administration du CASVP via une délibération a précisé les modalités du versement d’une prime exceptionnelle de 1500 euros aux agents des EHPAD,  SSIAD et SAAD ou 1000 euros aux personnels des CHRS, CHU et ESI.
 
Sont concernés aux articles 1 et 5 tous les agents en fonctions dans les établissements susnommés qui ont travaillé soit en présentiel pendant la période du 1er mars au 30 avril 2020 soit ont été absents en congés de maladie, en accident de travail ou de maladie professionnelle dès lors que ces trois motifs bénéficient d’une présomption d’imputabilité au virus covid-19.

Malheureusement, la réalité est tout autre. Nonobstant, les dispositions réglementaires dûment signés par la vice-présidente du CA et vous-même, force est de constater que le CASVP ne respecte pas in extenso les 2 articles de ladite délibération.
 
EXPLICATION.

Dès la publication de la délibération, deux changements radicaux sont intervenus a posteriori.

1° La période précisée à l’article 1 a été réduite du 16 mars au 30 avril 2020 limitant ainsi le nombre d’agents pouvant y prétendre.

2° Les trois motifs que sont le congé de maladie, l’accident de travail et la maladie professionnelle liés à une possible contamination du coronavirus ne sont plus pris en compte et désormais seuls les agents présents lors de cette période modifiée intentionnellement seront les heureux bénéficiaires.

Ces modifications ont été entreprises sans aucune explication, sans aucune discussion bref, c’est à prendre ou à laisser. Exit le dialogue social, place aux économies avec l’argent qui ne vous appartient pas !

Ainsi, serions-nous régis sous une république bananière ? Le CASVP bafoue le droit, prend des libertés avec les textes, décide quels seront les heureux récipiendaires, impétrants et in fine les organisations syndicales n’ont qu’à bien se tenir, obéir et accepter sans coup férir ? Et puis quoi encore !

Les personnels de ces établissements ont le droit tout à fait légitime de recevoir cette prime exceptionnelle. Ils l’ont méritée et personne ne peut s’y opposer. Leur retirer ce dû, c’est d’abord ne pas reconnaître leurs efforts et leur dévouement quotidiens, puis c’est en quelque sorte les mépriser et enfin s’arroger illégalement une enveloppe pécuniaire dont le seul propriétaire est l’État.

Dans ces conditions, notre organisation syndicale vous demande d’appliquer stricto sensu la délibération du 19 juin 2020 entérinée par la préfecture le 26 juin 2020 et qui par ses nombreux articles stipulent exactement et sans aucune controverse tous celles et ceux qui peuvent y prétendre que ce soit en présentiel ou qui remplissent les trois motifs d’absence conformément à l’article 5.

En vous remerciant,