Madame la Directrice Générale,
Le bulletin officiel de la
Ville de Paris du vendredi 24 juillet 2020 nous informe de la parution d’un
arrêté ayant pour objet « fixation dérogatoire du plafond de l’indemnité
forfaitaire spécifique pour rétribuer les travaux effectués par les agents du
Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris à l’occasion de la crise sanitaire
liée à la pandémie de la Covid-19 pour l’année 2020 ».
Ainsi, il est décidé de dérogé
pour l’année 2020 au plafond de 500.000 € de l’indemnité forfaitaire spécifique
et de porter ce montant à hauteur de 3.000.000 €. Ce montant tient compte des
réajustements à effectuer pour les ajustements relatifs au reliquat et
régularisation de la prime de « mobilisation », du versement de la
prime « d’investissement » et des autres opérations exceptionnelles à
venir.
Autrement dit, le plafond de
l’enveloppe se situant à 500 000 euros est rehaussé à 3 millions d’euros.
Ce qui veut dire que cette majoration doit profiter aux oubliés des primes
dites de mobilisation et d’investissement.
Pour notre organisation
syndicale qui à plusieurs reprises mettait l’accent sur les oubliés du
covid-19, cette montée en flèche de l’enveloppe dédiée à cet effet doit
recouvrir une très grande majorité d’agents injustement pénalisés desdites
primes.
Pour cela, nous souhaitons
connaître exactement le nombre d’agents qui ont perçu les deux primes précitées
circonscrites à un plafond de 500 000 euros d’une part, et les autres
personnels qui devraient en bénéficier après en avoir été exclus du fait d’une
nouvelle enveloppe à hauteur de 3 000 000 euros d’autre part.
Enfin, pour clore ce chapitre,
j’ai l’honneur de vous demander de plus amples détails sur les diverses
« opérations exceptionnelles à venir ».