Madame
la directrice générale,
Une
rumeur persistante mais non dénuée de sens qu’on entend un peu partout sans
avoir la moindre ou infime preuve revient depuis quelques jours comme un leitmotiv :
les régies du CASVP vont-elles fermées ?
Le
CASVP s’apprêterait-il en catimini à fermer les régies, toutes les régies des
EHPAD, des sections… ? Conséquence : c’est bien évidemment des
suppressions d’effectifs et des redéploiements en masse.
Force
est de reconnaître que déjà dans quelques EHPAD, certaines régies ont fermé. On
supposait alors que ce petit nombre ne pouvait à terme essaimer et s’agrandir
pour s’orienter vers une fermeture massive. Ce ne sont là bien évidemment que
des suppositions !
Pourtant,
notre crainte vient d’être étayée par un nombre de questions émanant des
services centraux communiquées aux régisseurs. Nos doutes commencent
sérieusement à s’effriter pour laisser place à des convictions.
À
preuve, les régisseurs doivent fournir la liste des tâches effectuées hors SAGA
et le temps consacré. Cerise sur le gâteau, un tableau est adressé à tous les
régisseurs ou chacun doit cocher son établissement, le suppléant, l’agent de
guichet, le temps complet et partiel, l’agent en double, la date du départ en
retraite, le grade, bref, tous les ingrédients sont réunis pour un projet
futur.
Le
CASVP se préparerait-t-il de nouveau à un aggiornamento en règle qui s’inscrirait
tout bonnement dans la doxa ambiante de réduction des dépenses de
fonctionnement, en clair, de suppressions d’effectifs avec pour corollaire des
redéploiements massifs vers les établissements qui reçoivent du public ?
Il
est vrai que les CASVP des 15ème
et 16ème inaugureront bientôt la première Maison des solidarités.
Polyvalence et multifonctions ne seront-ils pas au menu de cette nouvelle
appellation.
Qui
plus est, la fermeture des régies, si fermeture il y a, ne serait-elle pas la solution idoine en
renfort ou appoint en personnel supplémentaire pour les suivantes Maisons des
solidarités ?
Au
fil de l’eau, notre raisonnement
s’épaissit et cette rumeur irréelle au départ devient de plus en plus crédible,
voire convaincante.
C’est
pourquoi, Madame la directrice générale, et pour lever toute ambiguïté, j’ai
l’honneur de vous demander de bien vouloir si possible nous répondre par OUI ou
par NON sur la fermeture réelle ou utopique des régies. Notre question est
peut-être lapidaire mais elle a le mérite d’éviter les circonvolutions.
En
vous remerciant,