La délibération du 19 juin 2020 prévoit le versement d’une prime exceptionnelle aux agents en fonctions soit en EHPAD, SSIAD, SAAD (1500 euros) soit en CHRS, CHU, ESI (1000 euros) au cours de la période du 1er mars au 30 avril 2020.
Le
CASVP a décidé seul ou on lui a suggéré, peu importe, de modifier la période
précitée et d’en inventer une autre du 16 mars au 10 mai 2020 inclus.
Seule,
pour FO, la délibération du 19 juin 2020 votée au conseil d’administration du
CASVP et signée par Mesdames Dominique VERSINI et Florence POUYOL est
officielle et ne peut fait l’objet d’aucune contestation (document en pièce
jointe).
Face aux recours successifs, le CASVP tourne casaque, en clair, effectue un virage à 180° et prend en compte maintenant après tout ce happening inutile la période légale du 1er mars au 30 avril 2020.
Donc, un nouveau versement est
prévu sur la fiche de paie du mois d’août 2020 pour les exclus de la prime exceptionnelle
en juillet avec pour référence cette fois-ci la période du 1er mars
au 30 avril 2020.
L’affaire
n’est pas complétement terminée. Le CASVP reprend la période légale mais la
prime exceptionnelle est versée qu’aux agents en présentiel alors que d’autres
conditions figurent dans la délibération du 19 juin 2020.
Les
agents suspectés ou contaminés au COVID 19 et les agents en congés annuels ou
JRTT (article 5) pendant la période légale précitée.
Les
1500 ou 1000 euros proviennent des caisses de l’État. Le CASVP doit seulement
répercuter ces sommes qui ne lui appartiennent pas conformément aux
dispositions de ladite délibération.
FO
fera sans cesse un rappel des dispositions tant que les personnels concernés
bénéficiaires de droit sont privés injustement de la prime exceptionnelle.