Le contrat
qui lie la ville de Paris au groupe Bolloré s’agissant d’Autolib’ et de Vélib’
doit être rompu le 21 juin 2018.
130
millions d’euros de déficit pour les uns, 300 millions d’euros pour les autres.
Quoi qu’il en soit, la mairie de Paris doit de toute façon débourser ces
sommes.
Lesdites
sommes seront à la charge de la ville de Paris et grèveront obligatoirement les
différents budgets et notamment celui du CASVP via la subvention qui nous est
allouée chaque année.
Or les
problèmes d’effectifs et d’ordre pécuniaire sont toujours présents au CASVP.
Les agents ne sont pas responsables de ce gouffre ou fiasco financier et, pourtant,
indirectement, nous sommes les victimes.
La phrase
rituelle du CASVP assénée à chacun de nos mouvements de grève est la
suivante : le CASVP est assujetti à des contraintes budgétaires et par
voie de conséquence ne peut satisfaire aux revendications syndicales. Croyez
nous, nous en sommes très désolés (sic).
Aujourd’hui,
le déficit porte sur l’Autolib et le Vélib (de 130 à 300M€).Hier, c’était les
panneaux publicitaires déficitaires de 80M€.
Les
personnels du CASVP sont effarés et dépités face à un tel amateurisme
concernant l’explosion des déficits consécutifs à de mauvais contrats.
POUR
RÉSUMER :
-POUR
LA MAIRIE DE PARIS, LA SOLUTION AUX MAUVAIS CONTRATS SE TROUVE DANS LA
RECHERCHE DE NOUVEAUX OPÉRATEURS.
-AU
CASVP, LA SOLUTION AU MANQUE CRIANT D’EFFECTIFS SE TROUVE VIA LES
MUTUALISATIONS ET SON COROLLAIRE LES REDÉPLOIEMENTS. CHERCHEZ L’ERREUR !