EHPAD EN
CRISE : DES MESURES CONCRÈTES, TOUT DE SUITE.
Monsieur
Jean-Marc POULIER, agent social, en fonction à l’EHPAD » Alice Prin »
sis dans le 14ème de Paris
est
intervenu à plusieurs reprises lors d’un débat le lundi 5 février 2018 sur
Public Sénat .
-Étaient présents sur le plateau
Madame Sophie TALLIÉ-POLIAN, Sénatrice PS du Val de Marne, -Monsieur Daniel
CHASSEING, Sénateur (les Indépendants) de la Corrèze et -Monsieur Pascal
CHAMPVERT, Président de l’Association des directeurs au service des personnes
âgées.
Monsieur
Jean-Marc POULIER, délégué FO CASVP, a d’emblée décrit l’univers de ses
conditions de travail et l’insupportable manque d’effectifs qui font que, pour
exemple ;
- seules 10 minutes sont consacrées pour chaque résident(e)
- et un agent pour 25 personnes âgées.
De surcroît,
tout au long du débat, il a rappelé qu’au CASVP, une infirmière contractuelle
est rémunérée 1700€ alors que dans le privé, elle perçoit plus de 2000€.
Comment voulez-vous obtenir du personnel soignant ? Il a ajouté aussi que
le degré de dépendance à Paris est supérieur à la moyenne nationale et enfin
terminé sur la situation surréaliste dans les EHPAD du CASVP.
Tous les
invités sur le plateau étaient au diapason des propos tenus par notre délégué
FO CASVP. Monsieur Pascal CHAMVERT, Président des directeurs au service des
personnes âgées, partage le même constat que notre délégué et indique au
surplus que nombre de directeurs d’EHPAD ont participé à la journée de grève du
mardi 30 janvier 2018.
·
Au CASVP on refuse cette réalité ou on feint de la
connaître.
Une
infirmière pour 100 résidents semble être le credo répété à
satiété par le CASVP.
Or, tout le
monde convient par médias interposés que ce ratio est surréaliste et ne traduit
aucune réalité concrète.
La vidéo en
ligne décrypte les faits sur le terrain dans tous les EHPAD de France et de
Navarre via les commentaires et les arguments convaincants distillés ici ou là
lors de ce débat constructif et instructif sur Public Sénat.
Que le CASVP
puisse enfin prendre conscience que la souffrance au travail n’est pas un
leurre
mais une
réalité qui exige des mesures concrètes tout de suite.