Monsieur l’adjoint à la Maire de Paris,
Le nouveau Plan de Déplacements des Administrations Parisiennes 2017 - 2021 prévoit l’étude
de plusieurs mesures dont notamment :
- L’analyse de l’usage de la semaine de 4 jours afin de faciliter et réduire la pénibilité des déplacements domicile/travail. D’après un récent sondage de la ville de Paris, 73% des agents sont intéressés.
- Le développement du télétravail permettant ainsi de limiter la fréquence des déplacements domicile/travail, ce qui induirait aussi une baisse des émissions de CO2. (70% des agents sondés sont intéressés).
In fine, lesdites mesures édictées et de
bon sens constitueraient une réponse idoine majeure à un enjeu environnemental.
Or, force est de reconnaître que le
CASVP ne tient pas compte de ces dispositions émanant de la mairie de Paris.
Pour preuve, en premier lieu, par note
de service du 2 février 2017 (voir en pièce jointe), la direction générale du
CASVP annonce l’extinction de la semaine de 4 jours en invoquant comme motif
que cette nouvelle organisation de travail ne peut être adaptée à notre établissement public.
En second lieu, le CASVP fait fi du
développement du télétravail en excipant un autre argument assez inédit à
savoir que le nombre d’agents reste très marginal. Alors que le CASVP refuse de
communiquer les chiffres exacts du nombre d’agents en télétravail. Intéressant
non !
Enfin, il est intéressant de noter que
les hauts fonctionnaires du CASVP se singularisent par rapport à leurs
homologues de la ville de Paris en refusant de suivre scrupuleusement les
instructions édictées par l’exécutif municipal.
Pourtant, le droit français est on ne
peut plus clair : les décisions de l’autorité politique doivent être
appliquées sans aucune contestation possible sauf bien évidemment si l’ordre
est manifestement illégal.
Dans ces conditions, j’ai l’honneur de
vous demander que les personnels du CASVP bénéficient de la totale plénitude des
mesures précitées au regard du deuxième impératif de la devise républicaine.
En vous remerciant,