: FO CASVP: Semaine de 4 jours et télétravail, FO interpelle l' adjoint à la Maire de Paris

vendredi 28 juillet 2017

Semaine de 4 jours et télétravail, FO interpelle l' adjoint à la Maire de Paris




Monsieur l’adjoint à la Maire de Paris,

   

 Le nouveau Plan de Déplacements des Administrations Parisiennes 2017 - 2021 prévoit l’étude de plusieurs mesures dont notamment :

  •     L’analyse de l’usage de la semaine de 4 jours afin de faciliter et réduire la pénibilité des déplacements domicile/travail. D’après un récent sondage de la ville de Paris, 73% des agents sont intéressés.
  •     Le développement du télétravail permettant ainsi de limiter la fréquence des déplacements domicile/travail, ce qui induirait aussi une baisse des émissions de CO2. (70% des agents sondés sont intéressés).

In fine, lesdites mesures édictées et de bon sens constitueraient une réponse idoine majeure à un enjeu environnemental.



Or, force est de reconnaître que le CASVP ne tient pas compte de ces dispositions émanant de la mairie de Paris.



Pour preuve, en premier lieu, par note de service du 2 février 2017 (voir en pièce jointe), la direction générale du CASVP annonce l’extinction de la semaine de 4 jours en invoquant comme motif que cette nouvelle organisation de travail ne peut être adaptée à notre  établissement public.



En second lieu, le CASVP fait fi du développement du télétravail en excipant un autre argument assez inédit à savoir que le nombre d’agents reste très marginal. Alors que le CASVP refuse de communiquer les chiffres exacts du nombre d’agents en télétravail. Intéressant non !



Enfin, il est intéressant de noter que les hauts fonctionnaires du CASVP se singularisent par rapport à leurs homologues de la ville de Paris en refusant de suivre scrupuleusement les instructions édictées par l’exécutif municipal.



Pourtant, le droit français est on ne peut plus clair : les décisions de l’autorité politique doivent être appliquées sans aucune contestation possible sauf bien évidemment si l’ordre est manifestement illégal.



Dans ces conditions, j’ai l’honneur de vous demander que les personnels du CASVP bénéficient de la totale plénitude des mesures précitées au regard du deuxième impératif de la devise républicaine.



En vous remerciant,