: FO CASVP: SUPPRESSION DE LA JOURNÉE DE CONGÉ « FÊTE DES MÈRES » ENCORE UN ACQUIS SOCIAL QUI PASSE À LA TRAPPE !

jeudi 22 juin 2017

SUPPRESSION DE LA JOURNÉE DE CONGÉ « FÊTE DES MÈRES » ENCORE UN ACQUIS SOCIAL QUI PASSE À LA TRAPPE !




Pour l’exécutif parisien, tout est bon pour supprimer des jours de congés aux agents. Après avoir proratisé les jours de congés annuels (CA) pour les agents partant à la retraite à compter du 1er janvier 2018, la Mairie de Paris présentera prochainement une délibération au Conseil de Paris pour supprimer la journée offerte à l’occasion de la fête des mères.



Des prétextes peu ou prou fallacieux

Pour se justifier sur la proratisation des CA lors de l’année de départ en retraite, la Mairie de Paris et le CASVP mettent en avant un prétendu rapport de la Cour Régionale des Comptes d’Ile-de-France indiquant une nécessité absolue à supprimer des jours de congés annuels non acquis. FO attend avec impatience la parution de ce rapport…



Concernant la suppression de la journée offerte à l’occasion de la fête des mères, l’exécutif parisien prend prétexte que l’attribution de cette journée aux seules mères de famille présente un caractère discriminatoire. Au lieu d’accorder un jour de congé aux pères et mères de famille dans le cadre de l’égalité hommes/femmes, la Maire de Paris décide de tout supprimer.



Vers la suppression des JRTT

Dans certaines directions de la Ville, les agents en horaires variables n’ont plus la possibilité de générer des JRTT. Il leur serait imposé de petites journées en semaine de 35h permettant ainsi de ne plus obtenir de RTT. Cette mesure est en préparation à la ville de Paris pour être généralisée à l’ensemble des directions de la ville et y compris au CASVP.



L’AVENIR AU CASVP

Des suppressions de postes en perspective. Des missions supplémentaires. Des effectifs en berne. Des conditions de travail qui laissent à désirer. Une possible remise en cause des RTT. Bref, un avenir sombre !



Encore et encore ! Des mutualisations, des fusions de services et des SSP réunifiés laissant la place à une polyvalence tous azimuts. Des suppressions des droits acquis avec pour commencement la suppression des CA au 1er janvier 2018 pour celles et ceux qui font valoir leurs droits à la retraite et bientôt la suppression de la journée de congé offerte aux mères de famille. N’en jetez plus, la coupe est pleine.



Madame la maire de Paris, le mouvement social qui sévit depuis plusieurs mois dans nombre de services du CASVP, de marée montante actuelle, en tsunami demain, constitue des lanceurs d’alerte importants. Vous ne pouvez pas l’occulter. Ce qui s’est passé le 18 juin 2017 est un mauvais présage à qui ne tient pas ses promesses. Rendez-nous nos acquis sociaux


Lettre adressée à la Maire de Paris

Madame la maire de Paris,

Le 3 juillet 2017, au conseil de Paris, une délibération sera présentée pour la suppression de la journée de congé offerte aux mères de famille.

Encore une fois, un acquis social qui saute ! Un de plus avec celui du 1er janvier 2018 qui refuse désormais l’intégralité des congés annuels aux agents qui font valoir leurs droits à la retraite.

À cet égard, vous comprendrez, Madame la maire de Paris, que ces suppressions successives des acquis sociaux alliées à des suppressions de postes assorties de mauvaises conditions de travail ne peuvent qu’à terme susciter des mécontentements généralisés. Plusieurs mouvements sociaux, ces derniers mois, confirment nos allégations.

Or, comme vous le savez, les agents des administrations parisiennes (ville de Paris et CASVP) sont très attachés à leurs acquis sociaux et, de ce fait, très étonnés de ces attaques consécutives alors que la très grande majorité des personnels fait montre d’une très grande conscience professionnelle dans l’accomplissement de leurs fonctions qu’ils remplissent avec sérieux et abnégation.

Par ces motifs, j’ai l’honneur de vous demander l'annulation de ladite délibération lors des séances du conseil de Paris que vous présiderez.     

En vous remerciant,

Je vous assure, Madame la maire de Paris, de ma parfaite considération.