En 2017, le SSIAD et le SAAD
formeront une seule organisation appelée le SPASAD. Une expérimentation est
prévue sur les 6 premiers arrondissements de la capitale pour la prise en
charge de 140 patients (Profil GMP à 270).
Un nouveau cycle de
travail :
De 8h à 20h en semaine et les
week-ends de 8h à 19h. 7h30 de travail correspondant
à 22JRTT par an. Ce règlement prévoit un cycle de travail de 6 semaines, avec
une période d’activité de 5 semaines le matin et une semaine l’après-midi. Sur
cette période de 6 semaines, 2 week-ends seront travaillés avec en alternance
un week-end avec 6h de travail par jour et un week-end avec 9 de travail par jour.
Le
1er mars 2017, cette nouvelle organisation a été
présentée aux organisations syndicales au Comité technique présidée par Madame
Dominique VERSINI, adjointe au maire de Paris chargée de la solidarité, de la
lutte contre l’exclusion… FO dans
cette enceinte dispose de 3 sièges.
Ces horaires sont intenables
surtout une journée de 9 heures les week-ends qui correspond à la grande équipe
que l’on voie partout dans les hôpitaux de Paris. On ne peut valider de tels horaires
qui ne prennent pas en considération la vie familiale et privée des agents.
Aujourd’hui, on
accepte pour le SPASAD, demain
c’est
les EHPAD qui trinqueront aussi. Au comité technique du 1 mars 2017 FO a voté CONTRE cette
réforme. FO est contre la journée de 9h qui est
inadmissible pour des agents qui en très grande majorité sont domiciliés hors
de Paris. L’UNSA s’est vantée lors d’un tract d’être à l’initiative du report
pour ensuite s’abstenir au Comité technique du 1 mars 2017 empêchant par ce
vote de pouvoir renégocier.
Les personnels du SPASAD sont
désormais au courant des syndicats qui défendent leurs intérêts. L’UNSA crie,
vocifère, refuse tout nouveau cycle de travail et face à l’administration
s’abstient fermant ainsi par ce vote la porte définitivement pour entamer de
nouvelles discussions.
En revanche, FO refuse cette
réforme, comprend, argumente et énumère
les conséquences d’une journée de 9h et tient ses promesses en votant CONTRE ce
nouveau cycle de travail. Voilà notre différence avec ceux qui crient et
ensuite se plient aux quatre volontés du CASVP.