Plus
de 300 agents des SSP et PSA se sont mobilisés le jeudi 8 décembre 2016
devant la salle « Olympe de Gouges » sise dans le 11ème.
Les
revendications portées par l’intersyndicale étaient en général axées sur trois
points principaux :
·
les
effectifs,
·
le
remplacement des temps partiels,
·
les
régimes indemnitaires.
La
direction générale a reçu les organisations syndicales chacune avec un
représentant des travailleurs sociaux et
ce grâce notamment à la colère et à la détermination des grévistes qui
tambourinaient avec force à la porte du centre social gardé par des CRS.
La
direction générale du CASVP a maintenu ses positions de principes : aucune
création d’emplois, uniquement des redéploiements. Ce qui est tout à fait
inacceptable !
La
mairie de Paris a décidé depuis plusieurs années de procéder à des
mutualisations de sections, des fusions de services, de créer des pôles, des plateformes... en
occultant bien évidemment les dessous d’une telle politique.
Aujourd’hui, le CASVP face à
une colère qui gronde de tous côtés et ne pouvant plus cacher plus indéfiniment
leur vaste dessein, il annonce tout de go que les redéploiements seront
désormais la norme.
Les redéploiements s’effectueront de la
sorte. Le CASVP via un autre outil d’objectivation qui s’additionne aux
nombreux autres existants (ISIS, POUPI, ESIRIUS…) quantifiera la charge de
travail dans chaque section d’arrondissement.
Ainsi, la charge de travail identifiée, le CASVP procédera à des
redéploiements via des suppressions de postes toutes catégories confondues. Un
exemple flagrant : une section mutualisée, un cadre A en moins, donc un
poste supprimé et remplacé par un agent de catégorie B ou C.
La
maire de Paris a décidé de ne pas dépasser 1,4% de la masse salariale et ainsi
d’instaurer une politique d’austérité qui impactera les primes, les effectifs….
Alors qu’à la mairie de Paris, il ne faut pas aller au-delà de 2,9% de la masse
salariale. Deux poids, deux mesures.
S’agissant
du remplacement des temps partiels, cela se fera uniquement par redéploiement
(18 agents en temps partiels pour un redéploiement). Concernant les régimes
indemnitaires, aucune avancée positive si ce n’est qu’étudier au cas par cas
chaque situation individuelle refusant ainsi de prendre en compte la
revalorisation de l’ensemble des primes (IFRTS et IEM).
FACE À UN TEL
CONSTAT,
LA COLÈRE NE
PEUT EN AUCUN CAS S’APAISER.
DE NOUVELLES
FORMES D’ACTIONS
SONT À PRÉVOIR.