La mutualisation des sections 8/17 est
actée. Cette mutualisation s’inscrit dans le projet de service des sections
tant dénoncé par FO et ainsi s’adosse à toutes les autres sections mutualisées
depuis 2011 : les 1 et 4, 2 et 3, 5 et 6, 9 et 10….. Le compte n’est pas
terminé, les autres suivront...
La direction générale du CASVP acte ladite
mutualisation dont la décision a été prise dès 2014 sans avoir au préalable
informer les agents. Pour rappel : la
mutualisation regroupe des sections, des services et in fine laisse sur le
carreau des agents. En clair, des dommages collatéraux en surabondance.
Souvenez-vous des conséquences autres que celles sur les effectifs réduits et
la polyvalence poussée à son paroxysme.
-Hier,
quelques chefs de services notamment du personnel et des services gestion n’ont
pas retrouvé leurs postes. Arbitrairement, ils ont été rétrogradés après avoir
été pendant de très nombreuses années loués, estimés par leur direction locale.
-Aujourd’hui, c’est le tour
des régisseurs de perdre leurs postes. La faute à qui ? La faute à la
mutualisation.
Ce qui se passe à la 8ème
section, cela s’est déjà déroulé dans les autres sections à la seule différence
que la mutualisation des 8ème et 17ème sections n’a pas été
communiquée dans les normes mais sur des ouïe- dire. La mutualisation est actée
mais les agents restent sur leur faim alors que nombre de questions restent en
suspens.
LE CASVP PREND
DES DÉCISIONS :
LES AGENT SONT MIS
DEVANT LE FAIT ACCOMPLI
Aucune date officielle concernant cette
mutualisation n’a été publiée. Tout ce que l’on sait, c’est que le régisseur de
la 8ème section n’a pas été retenu et doit après de bons et loyaux
services chercher de son propre chef une autre section ou accepter d’être
l’adjoint au régisseur de la 17ème section après avoir occupé la
responsabilité de trois services. N’est-il pas scandaleux de faire une telle
proposition alors que cet agent s’est dévoué corps et âme à ses fonctions pour
connaître enfin une rétrogradation. Qui a dit dommage collatéral ?
La mutualisation, que de dégâts immenses depuis, alors que le CASVP la porte
en bandoulière comme la panacée, la solution idoine, le remède idéal pour les
agents et les usagers. De qui se moque-t-on ? Face aux réalités constatées
sur le terrain, FO ne regrette aucunement d’avoir voté contre cette nouvelle
organisation de travail dont les faits chaque jour nous donnent entièrement
raison.
Les risques psychosociaux tant et tant
vantés par le CASVP à coup de référendum et de réponses multiples positives
sont-ils encore le fruit ou le produit d’une grande communication à grand
spectacle. Des paroles incantatoires où le concret n’a pas sa place.
La communication et la publicité vont
de pair au CASVP lorsqu’il s’agit de porter des projets ne portant à aucune
conséquence. Mais dès que des mesures plus radicales sont prises, telles que la
mutualisation des sections et son corollaire la réorganisation des services,
lesdites mesures se font sous le boisseau.
POUR PREUVE : À LA 8ème
SECTION :
L’OPACITÉ RÈGNE ET L’ABSENCE
DE COMMUNICATION EST AVÉRÉE !
Face à une inquiétude tout à
fait compréhensible, le mardi 17 mai 2016, les agents de la 8ème
section seront reçus par la directrice générale du CASVP grâce notamment à
l’intervention de FO. Les personnels doivent obtenir des réponses claires et
précises à leurs justes et légitimes questions. Dans le cas contraire, FO
déposera un préavis de grève.