Malgré
d’amples manifestations, des étudiants et lycéens, soutenues par la
confédération FO et les organisations syndicales mobilisées contre le projet de
loi travail (9 mars, 17 mars), malgré plus de 1,250 million de
signataires de la pétition #LoiTravailNonMerci, le gouvernement maintient sa
volonté d’imposer un projet de loi qui consisterait en une régression majeure
du droit du travail en France. Une nouvelle étape de la mobilisation sera
franchie le 24 mars, jour de présentation en conseil des ministres du
projet de loi, à l’appel des organisations syndicales d’étudiants et de
lycéens, et des syndicats, dont FO. Elle doit conduire vers une grève massive
le 31 mars pour gagner le retrait.
« Le projet de loi travail s’en prend directement et
immédiatement au Statut général avec la création du compte personnel
d’activité »
Les
statuts des fonctionnaires sont jugés trop contraignants pour déplacer les
agents en cas de restructuration. Une formation professionnelle imposée et
individualisée serait alors l’outil de la mobilité forcée.
Des
droits à la formation individualisée déconnectés des statuts seraient surtout
un instrument de plus de la boite à outils RH pour accompagner les
restructurations, les réformes et imposer à l’agent de discuter seul ses
conditions de reclassement avec son compte personnel.
Quant
au Compte Personnel de Prévention de la Pénibilité ( C3P), il remettrait en
cause le service actif fixé par corps pour développer le compte individuel
pénibilité. Les agents publics (tant fonctionnaires que contractuels) ont des
droits individuels pour la formation et la pénibilité dans le cadre collectif
du Statut général et des statuts particuliers. Il faut les améliorer et non les
supprimer.
Ainsi,
à tous les niveaux, de manière directe ou indirecte, la loi Travail aurait un impact sur les fonctionnaires et
agents publics.
TOUS ENSEMBLE, EN GREVE LE 31
MARS !
Préavis de grève déposé par FO
CASVP