Le 13 janvier 2016, sur le HuffPost,
un site du journal « le Monde » est publié un article sur le fonctionnement
interne d’un EHPAD du CASVP intitulé « Dans
les mouroirs de la République ».
L’auteure de cet article est journaliste de profession et tutrice d’une
résidente et, à cet effet, bombarde d’anathèmes les agents de cet établissement
ou plutôt instaure un antagonisme entre eux.
Ainsi,
selon « cette gentille dame », certains agents effectueraient
correctement leurs missions et d’autres seraient en quelque sorte « des
bourreaux ». Pure démagogie et accusations gratuites et extrêmement graves
et disproportionnées.
L’intéressée
poursuit de sa vindicte et invoque un
manque de personnel (2 agents pour 19 résidents). Une réflexion de bon sens et
proche de la réalité que la journaliste précise, entre autres, comme une des
conséquences d’un dysfonctionnement, dysfonctionnement que FO dénonce depuis de
très nombreuses années.
LA
PÉNURIE DE PERSONNEL, VOILÀ l’ENNEMI !
Madame
la journaliste étale facilement sa peine de manière spontanée mais connait-elle
véritablement la souffrance des personnels confrontés à un manque systématique
d’effectifs et les refus d’entendre ne serait-ce qu’une seule fois de la part
du CASVP la compréhension et la justification de leurs difficultés? Nous en
doutons !
CET
ARTICLE SUR LE MANQUE DE PERSONNEL
VA-T-IL
ENFIN DESSILLER LES YEUX DU CASVP ?
Que
faut-il faire ? Que faut-il entreprendre ? Quels moyens et actions faut-ils
employer pour que cesse cette situation intenable dans les EHPAD.
Une
journaliste en quelques mots a fustigé l’irresponsabilité du CASVP via la dénonciation
d’un manque de personnel confirmant ainsi nos revendications pérennes sur ce
sujet précis. FO ne cautionne aucunement les accusations injustes envers les
agents de ces établissements qui chaque jour œuvrent au bien-être et au confort
des personnes âgées avec malheureusement les moyens très restrictifs mis à leur
disposition par le CASVP et son âme damnée l’Agence régionale de Santé.
Pour
FO, le CASVP, sur les préconisations ou les injonctions de l’ARS qui après avoir
visité en coup de vent les EHPAD et décerné des satisfecits, freine les
dépenses à tout va et notamment sur le budget des soins qui a pour conséquence
une diminution des postes d’aides-soignants et d’infirmiers. Qu’on ne
s’étonne pas après que nos EHPAD soient épinglés férocement par des personnes
totalement étrangères aux réelles missions des personnels de ces
établissements.
Un fait que personne ne
peut contester : les EHPAD du CASVP ne sont pas des entreprises privées,
elles n’exportent pas, elles n’investissent pas, elles hébergent tout
simplement des personnes âgées très dépendantes pour nombre d’entre elles et
qui doivent recevoir toutes les prestations auxquelles elles peuvent prétendre.
Pour cela, une seule solution et non des moindres : des effectifs,
des effectifs, rien que des effectifs.
TROP, C’EST TROP,
IL FAUT EN FINIR AVEC LA LOGIQUE
COMPTABLE !
L’heure
est grave ! La restriction budgétaire a occasionné d’énormes dégâts dont
la fermeture de l’EHPAD « Le Cèdre Bleu » est l’un des jalons pouvant
constituer à terme une chaine possible de fermetures en cascade. Hier
Sarcelles, demain, BONDY, CACHAN….
LES EHPAD DU CASVP MEURENT D’UN
DÉFICIT CHRONIQUE DE PERSONNEL
QUE CET ARTICLE ET NOTRE COMBAT PUISSENT
ENFIN
ÊTRE PRIS EN COMPTE POUR QU’ENFIN
LES CHOSES BOUGENT !
Je vous assure, Madame la
Directrice générale, de ma parfaite considération.
FO intervient
auprès de la directrice générale du CASVP pour demander réparation à la justice
pour la tenue de propos ignobles et abjects à l’encontre des personnels
des EHPAD du CASVP
Madame la Directrice générale,
Les
personnels des EHPAD du CASVP viennent de subir un affront, un outrage, des
paroles malveillantes de la part d’une journaliste dans un article publié par
un site du journal « le Monde » « Le HuffPost ».
Les
personnels des EHPAD du CASVP ont droit comme tout un chacun au respect de leur
intégrité physique, à la dignité et à la considération de leurs missions qu’ils
exercent avec dévouement dans un contexte de pénurie de personnel auprès d’une
population fragile et en perte totale d’autonomie.
Les
personnels du CASVP ont été salis, humiliés, stigmatisés et diffamés par des
propos ignominieux par une journaliste dont on voudrait que l’émotion passagère
se caractérise plus volontiers par des mesures répondant efficacement aux
difficultés que rencontrent les agents dont la très grande majorité reste très attachée
à leur métier.
Blessés,
meurtris, jetés en pâture, les agents des EHPAD du CASVP demandent à juste
titre réparation et notre organisation syndicale en profite pour vous soumettre
quelques questions. Que compte faire le CASVP ? Doit-il saisir la
justice ? Les agents peuvent-ils bénéficier de la protection fonctionnelle
pour diffamation ?
Le
CASVP doit prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour assurer la
défense de ses agents. Dans le cas contraire, le CASVP acterait son refus et « par
là même » cautionnerait ces propos abjects et ignobles. Quant à notre
organisation syndicale, elle prendrait toute ses responsabilités afin que le
droit l’emporte sur la calomnie.