S’agissant de l’EHPAD "Le cèdre
bleu" sis à SARCELLES, la rénovation de cet établissement pour personnes
âgées dépendantes permet le maintien dans les lieux de 162 résidents et celui
de 175 agents tous grades confondus. Les sommes qui auraient dû être affectées
n’auraient aucunement écorné le budget de la ville de Paris.
Or,
tous les travaux qui doivent normalement être effectués n’ont pas été actés au
motif que les caisses de la mairie de Paris sont vides. Ce sont les raisons
avancées par l’exécutif parisien, bref, toujours le même leitmotiv pour ne pas
débloquer des fonds qui ne s’inscriraient pas dans le schéma actuel des
desseins de la maire de Paris.
Concernant les EHPAD, il
apparaît très clairement que la mairie de Paris et le CASVP se dirigent vers des « Opérations
à tiroirs ». En clair, le
CASVP ferme ou diminue le nombre de lits d’un EHPAD et ensuite procède à des
redéploiements pour remplir les autres EHPAD nouvellement créés dans les 14ème
et 15ème arrondissements de la capitale. Le tour est joué ! Et
des économies importantes sont effectuées sur le dos des agents.
QUI A DIT QUE LES CAISSES SONT
VIDES ?
La
mairie de Paris annonce » un plan vélo » qui doit être débattu le 13
avril 2015 au Conseil de Paris et doté d’un budget de 150 millions d’euros sur
cinq ans (20 millions d’euros par an). (Voir article de presse).
Ainsi, d’un côté, on laisse sciemment une maison de
retraite se délabrer,
de l’autre, on débloque 150 millions sur cinq ans pour
que Paris devienne la capitale du vélo.
À quelle époque
vit-on ? La priorité essentielle et
rationnelle n’était-elle pas de prendre en charge d’abord le bien- être de nos
seniors et de permettre un service rendu de qualité via un effectif suffisant,
compétent et qualifié ?
Pour FO, la réponse est
dans la seconde question. Pour la mairie de Paris, le vélo est préférable à « SARCELLES »
tout en œuvrant en sous-main pour l’élaboration d’un Pacte parisien de lutte
contre la grande exclusion. Un paradoxe de plus ! Chacun appréciera au
regard de ces nouvelles données.