Le 2 décembre 2013, Force ouvrière informait
déjà par tract les nouvelles modalités de dépôts des
congés.
De quoi s’agit-il ?
À partir de novembre 2014, l’agent devra intégrer
ses propres congés sur CHRONOGESTOR. Puis, le responsable hiérarchique (N1)
doit accepter ou pas les congés. En cas de refus, le responsable doit le motiver.
Les dividendes pour le
CASVP.
Contrairement aux propos iréniques de
l’administration qui invoque la rapidité et la fluidité du traitement des
demandes se cache des remplacements tous azimuts et surtout la volonté réelle à
terme de ne plus recruter et pourquoi pas de supprimer les équipes volantes
devenues ainsi obsolètes via ce nouvel outil de gestion plus performant (voir
pièce jointe CTP).
De nouvelles conséquence en perspective :
Aujourd’hui, 50% des effectifs au sein d’un service est la règle pour accorder
un congé. Demain, ce sera 50% des effectifs au sein de l’établissement pour
accorder un congé.
NE SOYONS PAS DUPES !
➨ La modernisation des
services publics et son corollaire le développement des guichets uniques impose
de nouvelles modalités de gestion prévisionnelles des effectifs via la gestion
dématérialisée des demandes de congés Chronogestor.
➨ Les sections et les autres
établissements sont organisés sur le même procédé : un schéma
organisationnel fondé sur l’instauration d’une polycompétence. Ainsi, connaître
en temps réel les absences, c’est tout bénéfice pour le CASVP.
➨ Constat : les agents effectuent dans les grands ensembles que sont les sections et
les EHPAD les mêmes fonctions. Les remplacements se feront immédiatement
puisque les absences seront comptabilisées avec un temps record permettant
ainsi de diminuer les recrutements, d’intensifier la polyvalence et de ne plus
recourir aux intérimaires dans les EHPAD.
Au final, la modernisation de la gestion des temps
est doublement bénéfique pour le CASVP via l’accélération de la
polyvalence et à terme la suppression des équipes volantes.