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postes d’adjoints administratifs, 15 postes de secrétaires administratifs et 7
postes de secrétaires médicale et sociale ne sont pas pourvus.
Que fait le CASVP pour combler
ces déficits en matière d’effectifs ?
Pourtant, la réorganisation
des services via la mutualisation et son corollaire la fusion des services
implique une augmentation des effectifs.
Le CASVP se donne t-il
réellement les moyens pour accélérer les remplacements ? Un doute persiste
devant tant de postes vacants.
Les postes vacants qui
relèvent de la filière administrative et autres doivent trouver preneur. Le
grand responsable : les entretiens préalables à toute nouvelle affectation
n’ont pas à être aussi sélectifs et aussi clivants. Nous ne sommes pas dans le
privé, la concurrence et autres concepts dévolus aux entreprises privées
doivent être exclus desdits entretiens.
L’agent qui recherche un poste
sur n’importe quel établissement du CASVP dès lors que sa manière de servir a
été jugée satisfaisante par ses supérieurs hiérarchiques précédents, ce dernier
n’a pas à subir toutes sortes de questions sur son passé, ses objectifs et
autres demandes qui apparaissent au fil de l’eau autant d’obstacles pour lui
opposer une fin de non-recevoir.
Ces entretiens préalables se
révèlent à terme pernicieux et de nature à solliciter « l’excellence à
tout prix », ce qui contribue in fine à une surreprésentation des postes
vacants.
Les directeurs locaux ou
responsables en lien direct avec les entretiens préalables doivent faire preuve
de plus de modestie et prendre en considération le parcours de l’agent, sa
manière de servir, les raisons pour lesquelles il postule à tel ou tel poste et
laisser une fois pour toutes de côté ces concepts relevant du secteur privé et
totalement étrangers au service public.
Enfin, Pour les directeurs ou
responsables, lors des entretiens préalables, les bons paramètres, c’est
d’aborder ledit entretien sans a priori, en toute objectivité et éliminer une
fois pour toutes le qu’en-dira-t-on. S’appuyer uniquement sur les dernières
feuilles de notation et tout cela dans un dialogue constructif et fructueux. Résultat :
le nombre de postes vacants ne peut que diminuer.