Madame la Présidente du CTP,
Depuis de nombreux mois, le
dialogue social est en panne au CASVP.
Au fait a-t-il déjà existé ? Pour notre part, de temps en temps mais de
courte durée. Pour quelles raisons, la Direction générale adopte t-elle ce
comportement, nous allons essayer d’en savoir plus aujourd’hui ?
1) les
courriers.
Nombre
de nos courriers et de demandes d’audience sont restés sans
réponse. Plusieurs
datent de 5 mois voire plus et à chaque fois que
nous avons le secrétariat de
la direction générale au téléphone, nous
obtenons la même réponse :
redéposez vos courriers. Nous l’avons fait
et, à ce jour, deux réponses. Nous
espérons Madame la présidente que
vos demandes à la Direction Générale
seront prises en compte. Je
crois ne pas avoir de doute sur ce sujet. Alors !
Qu’on nous respecte de
la même façon que le CASVP respecte ses élus. Pas plus,
ni moins.
2)
le projet
de service des sections.
Le projet de
service des sections, un nouveau schéma organisationnel qui repense entièrement
l’organisation du travail des agents. Cela se traduit par une mutualisation des
6 premières sections, la fusion des services, la création de guichets uniques
et de guichets uniques d’accueil avec pour corollaire la polycompétence et au
final la création d’une plate-forme téléphonique.
Pour réaliser et mettre en
œuvre ce projet, 3 petites réunions d’information avec la Direction générale et
puis un passage en force. FO est la seule organisation syndicale qui depuis
2012 révèle les dessous d’un tel projet (plus de 15 tracts), ce qui bien évidemment ne plait pas aux
dirigeants du CASVP dans la mesure où le flou et l’opacité sur ce projet ont
été maintenus à dessein et enfin dévoilé par notre syndicat. D’où une attitude méprisante
de la part des responsables de notre administration en nous ridiculisant par
des propos plus que malveillants du style « vous dîtes que des
conneries ». Bonjour, le dialogue social !
3) les dossiers de harcèlement.Tous les dossiers concernant le harcèlement
au CASVP ont connu une fin de non recevoir pour les agents. Très souvent notre
syndicat a dû intervenir pour que les dossiers ne soient pas mis au placard et
qu’enfin une décision soit prise, décision toujours prise au détriment du
plaignant. Un exemple parmi tant d’autres : dernièrement le harcèlement a
été constaté par la médecine du travail pour quelques agents d’une section, la
12ème pour ne pas la nommer, et la direction générale non seulement
fait fi de cette décision mais ne prend aucune mesure stoppant une quelconque
récidive.
4) les promotions au choix.
S’agissant des promotions au choix, il
est à noter que le CASVP ne tient aucunement ses promesses pour des agents qui
très souvent occupent des postes à haute responsabilité. Heureusement que les
représentants du personnel sont là pour les leur rappeler. L’ingratitude au
CASVP n’est pas un vain mot !
5) La convergence tarifaire.
S’agissant des EHPAD, la
convergence tarifaire a fait doublement son lent travail de destruction :
diminution drastique des effectifs et souffrance au travail. Quelques exemples
pour confirmer nos allégations. Une infirmière pour un bâtiment de 4 étages, 1
aide soignante pour 30 résidents et un agent social en polyvalence totale sur
tous les étages.
La sous-directrice des
services aux personnes âgées en fonction depuis 2009, FO l’a rencontrée une
fois et depuis silence radio. Toutes nos demandes d’audience se sont soldées
par une fin de non-recevoir. Régler les problèmes au sein des EHPAD ne devait
pas être du ressort de la sous-directrice. Comprenne qui voudra. Conséquence :
aucune solution n’a pu être trouvée faute de dialogue social. Il est vrai que
pour la Sous direction des services aux personnes âgées, tout se passe très
bien dans les EHPAD surtout quand on regarde
les problèmes du haut d’un balcon. Circulez ya rien à voir !
6)
le régime
indemnitaire,
Le CASVP demande d’énormes
efforts aux agents sans pour autant augmenter substantiellement les régimes
indemnitaires. Ces derniers stagnent. On ne peut adopter différents discours
sur la demande d’efforts pour chaque agent et refuser les compensations
pécuniaires. FO
exige l’ouverture de véritables négociations sur tous les régimes indemnitaires
et sur les conditions de travail des
agents consécutives à ces nouvelles réorganisations via la mutualisation des
sections, des SSIAD, la fusion des services, la polycompétence….
En résumé, des effectifs
réduits, une souffrance au travail, une absence de dialogue social. En somme,
une autre image moins idyllique que celle véhiculée par le CASVP.