Le Premier ministre est monté lui-même
au créneau le 13 février 2014 pour démentir l’hypothèse ébauchée dans les rangs
de la majorité d’un gel des primes et de l’avancement des fonctionnaires pour
contribuer à réduire les dépenses.
FO tient à rappeler au gouvernement que :
- Les traitements sont gelés depuis 5 ans,
- Les mesures catégorielles (promotions, primes) ont déjà diminué des deux-tiers depuis 2012,
- Les suppressions d’effectifs continuent à marche forcée,
Si, à cela, devait s’ajouter le gel des
carrières à savoir :
- La suppression des promotions
- La suppression des réductions d’ancienneté pour changer plus rapidement d’échelon cela accentuerait la perte du pouvoir d’achat des fonctionnaires qui s’élève à 8 % depuis 2010. Par voie de conséquence, le montant des pensions chuterait aussi, la paupérisation guetterait toutes les catégories d’agents.
Il n’y a pas de fonctionnaires privilégiés !
Un agent de
catégorie C : indice de départ 330 soit : 1463, 17€ (pour mémoire le
SMIC est à 1445,38€).
Un agent de catégorie B : indice de départ 340
soit 1486,32€.
Un agent de
catégorie A : indice de départ 404 soit 1615,97€.
Pour FO, cela démontre plus que jamais
la nécessité de renforcer l’attractivité de la fonction publique par une
refonte et revalorisation de la grille indiciaire.
Même si le Premier ministre vient de
démentir les propos de Messieurs Peillon et Le Roux, FO rappelle que bloquer
les carrières et les avancements des fonctionnaires à l’heure d’une 5ème
année de gel du point d’indice, serait une véritable provocation pour les
fonctionnaires. Force ouvrière combattra toutes mesures du gouvernement
diminuant encore le pouvoir d’achat ou le déroulement de carrière des
fonctionnaires.