: FO CASVP: CASVP/VILLE DE PARIS QUI A DIT AUSTÉRITÉ BUDGÉTAIRE ? (UNE IMPOSTURE !)

mardi 4 février 2014

CASVP/VILLE DE PARIS QUI A DIT AUSTÉRITÉ BUDGÉTAIRE ? (UNE IMPOSTURE !)



La Ville de Paris assène à chaque conseil de Paris qu’il faut maîtriser les dépenses de fonctionnement et celles inhérentes à l’endettement.



Ainsi, pour réduire la voilure, le Maire de Paris a décidé depuis quelques années de taper un grand coup sur les effectifs. Pour procéder à ce dégraissage en bonne et due forme, ces technocrates lui ont suggéré, entre autres, de réaliser petit à petit la fusion des services et son corollaire la polyvalence totale.



Aux questions de notre organisation syndicale aux élus parisiens, les réponses quelque peu larmoyantes (des trémolos dans la voix)  s’articulent autour de l’instauration d’une autre politique qui consiste à assainir les dépenses par trop exorbitantes depuis 2001.



Notre organisation syndicale serait prête à accepter ce scénario, cette logorrhée persistante, si les faits ne démontraient le contraire. 

On ne peut exagérément demander des efforts aux agents de la Ville de Paris et du CASVP et parallèlement faire comme si les caisses étaient pleines. Quelques preuves.


 Quelques chiffres officiels qui ne peuvent être contredits.

  • Le salaire du Maire de Paris a augmenté par deux fois en 2002 et 2008 et dépasse les 10 000 euros brut par mois sans parler de sa retraite de sénateur et ni de ses frais de représentation qui s’élèvent à 1933 euros mensuels.
  •      Les 36 adjoints à la Mairie de Paris sont dotés chacun d’un cabinet qui peut aller jusqu’à une trentaine de collaborateurs et autres chargés de mission. Chaque conseiller a son assistante et puise dans un pool de chauffeurs pour le moindre déplacement.
  •     Enfin, cerise sur le gâteau : 2 milliards d’euros sont affectés aux associations soit 24% du budget municipal (plus de 8milliards d’euros).





Face à ces montants extravagants, les agents du CASVP et de la Ville de Paris ont vu au mois de décembre 2013, très précisément, leurs primes stagnées pour la grande majorité et baissées pour nombre d’entre eux. Pour seule explication, ils ont entendu ce refrain « austérité budgétaire et salariale » alors que nous venons d’affirmer, preuves à l’appui, l’exact opposé.



Au final, sur un budget d’un peu plus de 8 milliards d’euros, 2 milliards sont réservés aux associations, 1milliard, 450 millions d’euros aux dépenses d’investissement par an, le reste sans doute pour réduire l’endettement et payer les intérêts de ce dernier et in fine une baisse constante des dépenses de fonctionnement.



Les agents de la Ville de Paris en général et les agents du CASVP en particulier sont les laissés-pour-compte de cette politique de restriction budgétaire à l’exception des élus, des dépenses d’investissement et des sommes astronomiques versées aux associations.



 Après tous ces montants « irrationnels » répartis de manière discrétionnaire et partiale, le CASVP et la Ville de Paris demandent, toute honte bue, aux agents de faire de réels efforts et d’œuvrer au bon fonctionnement du service public. De qui se moque-t-on ?




Le syndicat Force ouvrière organise une manifestation le Mardi 18 mars 2014 contre l’austérité et ses conséquences dramatiques sur le pouvoir d’achat.