Par
courrier en date du 28 mai 2013, le syndicat Force ouvrière posait le problème
de la mutualisation dans sa forme globale : le regroupement des « services
instructeurs » et des « services supports » et le remplacement
mutuel des agents à l’intérieur de la section et dans les autres sections.
Par lettre du
10 juin 2013, le Directeur général nous informe que la mutualisation n’est pas
à l’ordre du jour, une telle proposition n’a jamais été évoquée. Dont acte.
Pour
notre organisation syndicale,
il
va de soi que nous ne pouvons en rester là !
Définition : la mutualisation est le regroupement des services, des biens,
équipements et personnels au sein d’une même entité qui correspond à 20 sections. Pourquoi 6 sections et pas 20 ? Décidément, le CASVP joue
avec la sémantique.
Pour preuve, la mutualisation des six premières sections, en groupes de deux,
a rassemblé les services instructeurs et les services supports et la
polyvalence s’est introduite toute naturellement. Les agents des sections
mutualisés se remplacent au sein de la section et dans l’autre section. Les
fiches de postes mentionnent explicitement la polyvalence et les remplacements
hors de la section d’accueil.
NE NOUS
LEURRONS PAS !
Le CASVP veut
mettre en place cette procédure dite de polyvalence absolue pour l’ensemble des
14 autres sections. Bien évidemment, il procède par paliers et ne révèle
aucunement ses desseins. Il parle d’objectifs, d’adaptation aux changements, de
modernisation et d’organisation des services, de propositions, d’innovation…
Bref, un écran de fumée pour cacher le fond réel de sa pensée : la polyvalence intra-service, interservices et intersections.
Pour l’instant,
le CASVP nie toute mutualisation mais ne conteste pas le terme de polyvalence qui
signifie la même chose mais effraie moins dans la mesure où cette dernière est
appliquée dans les sections de 1 à 6 (fusion de tous les services instructeurs).
À la
réunion du vendredi 5 juillet 2013 à
laquelle étaient conviées les organisations syndicales, le CASVP, par la voie
de Madame Florence BRILLAUD et de Monsieur David SOUBRIÉ respectivement
adjointe au Directeur général du CASVP et sous –directeur des interventions
sociales, a présenté ses propositions axant l’essentiel de celles –ci sur les
résultats du questionnaire auxquels ont répondu 384 agents sur 1600 (25%). Les
pistes évoquées : une plateforme téléphonique pour plusieurs
arrondissements, la simplification des procédures, la création d’un formulaire
unique, une réforme des aides, revalorisation des agents de l’accueil…
Quand au fond,
s’agissant de la polyvalence absolue intra-service, interservices et
intersections, le CASVP reste dans le flou total, évasif, adopte une attitude
attentiste et se retranche in fine derrière la décision finale des élus.
Pour FO, rien ne change !
La mutualisation ou la polyvalence :
les deux faces d’une même pièce.
Le
renforcement de la polyvalence totale d’instruction des prestations au sein des
sections d’arrondissement est déjà mise en place au sein des six premières
sections et à la 7ème, 8ème et 9ème dans les
prochains mois. Ce processus continuera sur l’ensemble des autres sections
jusqu’à obtenir une polyvalence absolue intra-service, interservices et
intersections.
FO
a dévoilé les dessous du projet de service des sections et le CASVP joue la
carte de la communication à outrance tout en sachant la finalité dudit projet.
Agents
du CASVP, seule la mobilisation de tous permettra de faire capoter ce projet.
MOBILISONS-NOUS ! LE TEMPS PRESSE.