Les organisations syndicales (FO, CGT, CFTDT, CFTC, CFE/CGC) seront reçues prochainement s’agissant de la réforme des retraites. Plusieurs hypothèses sont envisagées :
- Allongement de la durée de cotisation de 41 ans à 44 ans.
2012 : 41 ans de cotisations ;
2017 : 41,5 ans de cotisations ;
42 ans pour la génération née en 1962 ;
43 ans pour la génération née en 1975 ;
44 ans pour la génération née en 1989.- Le calcul de la pension de retraite sur les 10 meilleures années voire les 25 meilleures années pour rétablir l’équilibre public/privé.
- La suppression de la majoration des 10% et 5 % par enfant supplémentaire pour les mères et les pères d’au moins trois enfants et plus. Un avantage coûteux qui risque fort de disparaître lors de la prochaine réforme des retraites.
- Une possible intégration des primes dans le calcul de la pension de retraite. Un leurre. Le montant des primes varie de 1 à 8 en fonction du grade de l’agent. (Un exemple actuel sous les feux des projecteurs de l’actualité. Monsieur Claude GUEANT a perçu 10 000€ de primes par mois de 2002 à 2004 en sa qualité de directeur de cabinet du ministre de l’intérieur).
Pour FO, le déficit des retraites à l’horizon 2020 (20 milliards d’euros) est une « convention comptable » et qui répond à une demande de la Commission européenne. Si la croissance était au rendez-vous, on ne parlerait pas de réforme. Mettre l’accent sur la lutte contre le chômage est la seule politique possible et valable pour réduire les déficits (dette et budget de l’Etat, sécurité sociale…).