Déclaration préalable de FO CASVP
Au Comité Technique Paritaire du 16 mars 2012
Présidé par Madame Olga TROSTIANSKY
Madame la Présidente,
La traque aux arrêts de maladie s’installe durablement comme pratique managériale au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.
L’intérêt que vous portez aux arrêts de travail serait un objectif louable si seulement vous vous intéressiez à la santé de ses agents ; mais malheureusement cela n’est pas le cas.
Depuis le début de cette année, la systématisation des entretiens de retour stigmatise encore plus les agents en maladie.
Les gels massifs d’emplois, les restructurations permanentes, le travail à flux tendu, la polyvalence accrue et sans précédent, le durcissement du management, les dégradations continuelles de nos conditions de travail en sont les véritables causes.
L’entretien de retour, fondé sur aucun texte juridique, est une arme de pression permanente à l’encontre des agents en maladie.
Le seul but étant pour le CASVP de réduire le nombre de jours d’arrêt par la répression, dans le souci constant de diminuer toujours plus d’emplois.
Madame la Présidente, nous vous renvoyons à la missive du 25 mai 2007 émanant du Maire du Paris concernant une demande d’étude par l’inspection générale sur le phénomène de l’absentéisme à la Ville et au Département de Paris.
Sur la base de cette étude, des propositions d’action de nature à contenir et diminuer le taux d’absentéisme ont été émises :
- La réalisation d’entretiens de retour d’absence avec ces agents, en vue de procédures éventuelles de mobilité,
- La relance des contre-visites médicales,
- La réunion de conseil de discipline, dans des délais brefs, aussi souvent que nécessaire,
- L’application de la procédure de l’absence injustifiée,
- …
Encore et toujours la répression.
FO CASVP ne peut tolérer une telle politique managériale.
Par voie de conséquence notre organisation syndicale demande l’annulation de la note de service du 12/01/2012 concernant la mis en œuvre du dispositif de retour d’absence.
Merci