Le syndicat Force ouvrière souligne l’importante
baisse des effectifs dans les établissements du CAS-VP, les redéploiements et
in fine la politique de plus en plus répressive à l’encontre des agents.
La situation des effectifs au CAS-VP : 2010 et
2011.
2010 : SA : 456....... .....2011 SA : 453 (-3)
2010 : SMS : 157..........2011 SMS : 145 (-12)
2010 : Cadre de santé : 55.....2011 Cadre de santé : 54 (-1)
2010 : Agent social : 1409.........2011 Agent social : 1362
(-47)
2010 : Aide soignant : 1001.......2011 Aide soignant : 961 (-40)
À cet égard, on peut remarquer des baisses d’effectifs
dans tous les corps et principalement chez les agents sociaux et les aides
soignants.
Pourtant le CAS-VP martèle à chaque réunion avec les
organisations syndicales sa volonté de maintenir coûte que coûte les effectifs.
FAUX ARCHI - FAUX !
Les faits sont têtus.
Dans les sections locales d’arrondissement, les
résidences services et les EHPAD, les effectifs diminuent. Les redéploiements
deviennent la norme : mutualisation des sections, des services, fermetures
des clubs seniors, privatisation des services repas en EHPAD…
Pour finir, les aides sociales facultatives augmentent
ainsi que le flux grandissant des usagers compte tenu du grave contexte
économique.
Cette situation tendue en matière d’effectifs ne peut
durer !
Il faut que le CAS-VP prenne toutes ses responsabilités.
On ne peut pas à la fois demander plus et encore plus sans
effectifs et sans contrepartie pécuniaire.
Il ne faudra pas s’étonner dans les mois à venir de
quelques rebondissements via des grèves si le CAS-VP persiste dans son mutisme
et reste totalement hermétique à nos propositions de remplacer non seulement les
fonctionnaires qui partent à la retraite mais de créer aussi ici ou là des
postes lorsque l’urgence de la situation l’exige.
Par ailleurs, il est navrant de constater que la
politique répressive ainsi tombée en désuétude depuis 2001 reprend de plus
belle : les commissions administratives paritaires siégeant en conseil de
discipline ont été crescendo : 2 en 2009 et 12 en 2011. (Chiffres du bilan
social).
La répression n’a jamais au grand jamais été un dispositif
de remise au pas de l’agent mais plutôt génératrice d’écœurement et d’arrêts de
maladie en cascade. À méditer …
Enfin, le syndicat FO est intervenu par courrier du 24
février 2013 adressé au maire de Paris pour demander le remboursement a postériori du premier jour
de maladie au titre du jour de carence abrogé par le gouvernement.
Merci.