Exit, les élections
professionnelles de 2018. Place à la nouvelle année qui sera pleine, sans aucun
doute, de rebondissements, de réformes et d’inattendus !
Les primes de fin d’année
ont été un grand coup de tonnerre pour les agents. Le complément individuel
annuel (CIA) qui s’est substitué au reliquat de fin d’année devait soit disant
constituer la panacée, au final des miettes, pas de quoi fouetter un chat.
Le CASVP réforme les
services, instaure la polyvalence, réduit les effectifs et pour tout résultat les
compléments de rémunération (primes) ne prennent aucunement en compte les
multiples réorganisations et par voie de conséquence régressent de manière
importante pour la grande majorité des personnels.
LE CASVP SERAIT-IL
IMPERMÉABLE À L’ACTUALITÉ ?
Les médias du moment passent en boucle depuis
un mois des Français exaspérés par une hausse exponentielle des taxes
notamment celle sur le carburant.
La province gronde et les pouvoirs publics
lâchent 10 milliards d’euros, une manne financière très en deçà des montants
pouvant apaiser leur légitime colère.
Le peuple regimbe, se rebelle, manifeste son
mécontentement, exige une écoute attentive et bienveillante. Leurs
revendications sont à prendre au sérieux.
Les jacqueries à travers l’histoire autrement
plus violentes ont toujours été la conséquence d’une élite déconnectée des
réalités par trop méprisante voire suffisante.
La maire de Paris doit
faire un geste. Les moyens financiers de la capitale avoisinent les 8 milliards
et demi de budget, ce
qui fait de Paris la ville la plus riche de France.
Donc, le versement de la prime de fin d’année est
tout à fait envisageable. Des patrons de grands groupes industriels ont pris au
vol cette initiative gouvernementale.
La maire de Paris via ce geste conforterait et
confirmerait que Paris est bel et bien une ville inclusive, ouverte sur le
Monde, à la fois humaniste et sociale.
FO
SOUHAITE À TOUS LES AGENTS DU CASVP UN JOYEUX NOËL
ET DE BONNES FÊTES DE
FIN D’ANNÉE.
QUANT AUX NOUVEAUX COMBATS QUI SE PRÉPARENT,
CITONS LA PHRASE DE JOSEPH RUDYARD KIPLING CONCLUSIVE À BON ESCIENT : MAIS
CECI EST UNE AUTRE HISTOIRE.