Pésidente du Comité Technique
Madame la Présidente,
EHPAD « Arthur Groussier »
L’EHPAD « Arthur Groussier » est infesté de cafards.
Pratiquement tous les personnels et les résidents de cet établissement subissent
cette infestation. Dans chaque coin, recoin, dans les canalisations, sur les
murs, les chambres, les cloisons, la cuisine, bref partout, il y a des cafards.
FO a écrit le 22 novembre 2018 à la direction générale pour relater
les faits et demander ensuite une audience. La situation l’impose, on ne peut
rester inerte face un tel manque de considération des résidents et des agents
qui y travaillent et œuvrent quotidiennement au bien-être et au confort des
personnes âgées.
Qui plus est, cet environnement désastreux du CASVP a été relayé plus
de 300 fois sur twitter avec des commentaires acerbes, destructeurs pour
l’image sociale et humaine véhiculée par le CASVP. In fine, les internautes
s’en sont donné à cœur joie alors que la situation n’est pas née d’hier.
À ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse. Une équipe de la
direction s’est-elle rendue sur le site ? Une enquête a-t-elle été
diligentée dès notre alerte ? Que compte entreprendre le CASVP ? Cet
établissement est dans un piteux état, peut-on encore y faire travailler des
agents et y faire séjourner des résidents ? Nos seniors méritent mieux que
cet environnement. Nous sommes tous concernés. Notre avenir et le leur sont
scellés dans un même objectif : améliorer et toujours améliorer les
conditions d’hébergement de nos aînés et a fortiori des personnes âgées
totalement dépendantes.
Le prélèvement à la source de l’impôt
sur le revenu
Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu dès le 1er
janvier 2019 exige du CASVP en amont des recommandations, des préconisations ou
des dispositions de nature pédagogique à l’égard des personnels. Ce prélèvement
indépendant du CASVP qui en est seulement le collecteur ne lui enlève par pour
autant un rôle de protecteur.
Pour compenser sa faible marge de manœuvre, le CASVP peut se rendre
utile sur les effets psychologiques qui ne tarderont pas à naître du fait d’une
baisse de salaire. Pourquoi ne pas produire des fiches de paie pédagogiques sur
lesquelles figureront le salaire avant impôt et le salaire après le prélèvement
à la source. Cette information est capitale et peut réduire voire apaiser
autant que faire se peut les multiples angoisses, inquiétudes ou anxiété très
compréhensibles surtout dans un contexte de diverses taxes et de baisse de
pouvoir d’achat.
Vive inquiétude des agents de la 18ème section
Notre organisation
syndicale a été informée de l’annulation des travaux au sein du SSP 18ème
site « Ordener » contrairement aux engagements pris par la SDIS
En effet, afin
d’assurer la sécurité des agents de l’accueil du service social, il a été
annoncé que ce service serait amené à déménager du 3ème au 1er
étage. Cette information de dernière minute inquiète fortement l’ensemble des
agents de la section.
Ainsi, que vont devenir les agents qui
officient au 1er étage ?
Par ailleurs, il apparait que la SDIS souhaite
créer au sein du SSP 18ème sa propre équipe volante d’ASE et de SMS
sur les deux sites (Marx Dormoy et Ordener) au motif fallacieux d’assurer la
continuité de service.
La réalité est tout
autre et vise à rationaliser les effectifs. Dans le même temps, il est demandé
le transfert de deux travailleurs sociaux du site « Ordener » vers le
site « Marx Dormoy ». FO s’oppose à une mobilité forcée des agents
qui ont été recrutés à l’origine sur un site défini et demande à ce que ces
deux postes soient pourvus sur le site « Marx Dormoy » par de
nouveaux recrutements.
Enfin, d’après les
dires d’une directrice d’établissement, le Bureau des Services Sociaux (BSS) a
le 9 février 2018 fait un état des lieux sur les effectifs et missions des
conseillères en économie sociale et familiale (CESF). Les conclusions n’ont pas
été portées à la connaissance des organisations syndicales. Quel est le devenir
de ces professionnels ?
Merci